Lendemain du premier débat télévisé des chefs, qu’est-ce que notre secteur économique récolte comme fruits concrets?
D’entrée de jeu, une annonce importante du Libéral Philippe Couillard, déjà mentionnée en campagne. S’il prend le pouvoir, il instaurera un crédit à la rénovation.
C’est déjà ça de promis.
On aurait préféré que le mot « permanent » se glisse au milieu de la phrase. Son absence laisse plusieurs interprétations possibles.
Tout comme on aurait été rassuré qu’il explicite son intention, idéalement dans le sens de notre proposition, à savoir que le montant du crédit d’impôt soit calculé sur la base d’hypothèses actuarielles évaluant l’écart entre des travaux faits sous la table et ceux effectués par des professionnels de la réno.
Je lui demanderai aujourd’hui de préciser ses intentions, tout comme nous cognerons de nouveau à la porte des autres partis (CAQ, Québec Solidaire et Option Nationale) afin qu’ils nous disent l’importance qu’on a à leurs yeux.
Du côté du gouvernement sortant, au nom de la Première ministre à qui j’avais écrit en votre nom le 4 mars, des engagements écrits nous sont parvenus sur deux autres de nos principales revendications. Voici un extrait de la lettre:
« Le gouvernement du Parti Québécois est très préoccupé par le secteur de la construction, c’est pourquoi nous prenons bonne note de vos suggestions concernant la création du RAAP (Régime d’accession et d’amélioration à la propriété) et la nomination d’un ministre de l’Habitation par le prochain gouvernement. »
D’ici au jour du vote, nous talonnerons toutes les formations politiques pour qu’elles se commettent, du moins pour qu’elles abordent les questions relatives à l’habitation.
Notre principale action est la pétition en cours. Au moment d’écrire ces lignes, nous avions franchi la barre des 150 chefs d’entreprises membres de l’AQMAT, signataires de notre démarche.
Pour prendre connaissance de la pétition réclamant la création d’un poste de ministre de l’Habitation et autres mesures, cliquez ici.