La création de la grappe construction franchit un autre pas aujourd’hui

Lors du dernier Discours sur le budget 2018, le gouvernement libéral du Québec a annoncé vouloir soutenir la création d’une grappe dédiée à l’écosystème de la construction. Le nouveau parti au pouvoir n’a pas manifesté l’intention de stopper l’initiative fortement supportée par les entreprises et leurs associations. C’est pourquoi aujourd’hui, au Centre Mont-Royal à Montréal, l’AQMAT et une centaine d’autres observateurs de l’industrie prennent part à un deuxième chantier de réflexion sur le sujet.

La rencontre d’aujourd’hui, en cours jusqu’à 16 h 15, permet de continuer la discussion notamment sur les enjeux de la qualité et de la durabilité, de l’innovation et de la collaboration, des marchés et du rayonnement, ainsi que de la main-d’œuvre et de la formation.

Vignette photo d’entête : des dirigeants de quatre grappes (aluminium, technos, environnement, transport de marchandises) sont venus souligner l’importance que la future grappe de la construction ne dédouble pas le travail déjà fait sur le terrain par des acteurs associatifs comme le CPQ et autres.

Sous le leadership du Conseil du patronat, les représentants de dizaines d’organisations et de corporations professionnelles, de sociétés parapubliques aussi comme les donneurs d’ordres, des idées, des visions sont échangées, critiquées, en vue de l’émergence souhaitée de la grappe avant 2020 ainsi qu’à l’élaboration de son plan stratégique.

Écoutez Benjamin Laplatte, Vice-président – Affaires publiques et communications du Conseil du patronat du Québec (CPQ), nous parler de l’objectif de cette journée :

Au banc des accusés selon l’AQMAT : les retards de paiement et les retards tour court

Le porte-parole des intérêts des membres de l’AQMAT, Richard Darveau, a mis son grain de sel en parlant surtout des retards de paiement et des retards tout court sur les chantiers, ces derniers attribuables à du manque de personnel en construction. Selon lui, une des clés de voûte consiste à s’attaquer à un certain corporatisme qui ralentit les chantiers et pèse sur toute la chaîne de valeurs. Richard Darveau soutient en effet qu’un « nouveau contrat social devrait être à l’agenda politique dans le but d’extirper l’industrie de la construction d’un excès de compartimentation qui coûte cher à tous en temps, en jobs et en argent. » Lire à ce sujet la nouvelle parue hier.

Une grappe est un regroupement de parties prenantes au sein d’un même écosystème d’affaires, dont la vocation vise à stimuler l’innovation, la compétitivité, le rayonnement et la croissance des organisations qui composent cet écosystème.

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