Deux des plus grandes multinationales, Walmart et Visa, continuent le bras de fer sur la place publique. En réaction à la décision de Walmart Canada de ne plus accepter, dès le 18 juillet, les cartes de crédit Visa, l’émetteur riposte dans une lettre ouverte en indiquant que le géant du commerce de détail «utilise maintenant ses propres clients comme levier de négociation».
Lisez ici un intéressant article dans Les Affaires relatant la réaction du commerçant.
Pendant ce temps, treize membres de l’AQMAT ont participé à notre brève consultation d’un jour où on demandait: pensez-vous que le refus de Walmart d’accepter Visa va forcer l’émetteur de cartes de crédit à réduire ses coûts envers l’ensemble des marchands.
Huit répondants croient que oui.
Trois croient que non.
Deux hésitent à se prononcer.
Six commentaires ont été reçus en plus des réponses:
« Visa va devoir réduire ses coûts envers Walmart et se reprendre en chargeant plus cher aux autres marchands.»
« Les coûts sont trop élevés. De plus, Visa et MasterCard sont confrontées au développement de nouveaux outils de paiement. Des entreprises comme Walmart ont le volume pour mettre la pression sur les fournisseurs pour faire baisser les coûts. »
« Ça serait une bonne affaire d’obtenir une baisse pour nos entreprises. »
« Je suis très content de cela. J’espère que nos bannières vont pouvoir en profiter. »
«Ce type de négociation restera sous le couvert du secret. Donc, si Walmart réussit à faire réduire ses coûts, le saurons-nous? Et est-ce que Walmart passera les réductions à sa clientèle? »
C’est certain qu’étant Walmart, ça ne laisse pas VISA indifférent. Il ne faut pas s’en cacher, si un petit brasse VISA, la vague n’est pas grosse, mais quand les gros de ce monde se battent, la secousse se fait ressentir. Je suis convaincu que Walmart a un plan B. Je ne laisserais pas ceci comme une simple bagarre après un verre, mais plutôt un plan stratégique pour savoir quel chemin prendre, à gauche ou bien à droite.