Alors que la fonction publique se regroupe pour défendre les intérêts de ses membres, je suis en croisade pour tenter d’obtenir l’adhésion des grands patrons des bannières autour d’une cause commune.
Je parle ici de l’idée de financer un fonds de défense des intérêts de notre industrie à hauteur de 100 000 $.
L’exercice doit servir à commanditer une étude d’experts sur les retombées socio-économiques et fiscales d’un crédit permanent d’impôt pour soutenir l’activité de rénovation.
L’offensive n’est pas que pécuniaire. Elle est aussi logistique dans la mesure où le deuxième volet de la demande faite aux bannières vise à obtenir leur engagement de participer à une ronde nationale de signatures d’une pétition dans leurs réseaux respectifs de magasins en faveur dudit crédit d’impôt permanent.
Si on arrive à déposer, fin janvier, un lot cumulé de 35 000 signataires, soit une personne sur 1 000 Canadiens, on détiendra un appui populaire pouvant inciter le monde politique et les médias à s’intéresser à notre rapport sur les retombées nettes.
Une telle action collective et solidaire, toutes bannières confondues, serait, selon les plus vieux routiers consultés, une première.
L’AQMAT, avec le concours de ses associations soeurs, peut mener des représentations dont le but avoué est d’influencer le nouveau gouvernement canadien et ses contreparties provinciales. Parce que nous défendons des intérêts collectifs, ceux des magasins, des bannières, de leurs fournisseurs et même des consommateurs.
Sans oublier les finances publiques.
En effet, notre étude devrait démontrer que l’apparent manque à gagner que représente un crédit d’impôt permanent sera largement comblé par des sommes incroyables récupérées sous forme d’impôts sur le revenu découlant d’un combat au travail au noir, de taxes de vente sur plus de produits légaux face au fléau des produits piratés et de la contrefaçon, sur une augmentation du PIB grâce à des achats de meilleurs produits et à des travaux effectués par des professionnels.
À vrai dire, cette croisade, je ne l’ai pas choisie. Elle s’imposait.