Les ventes en quincaillerie : trop peu à attendre de l’après-Noël

Si on se fie au sondage du Conseil québécois sur le commerce de détail, deux Québécois sur cinq profiteront des soldes de l’après-Noël, sauf que trop peu d’entre eux entendent se rendre alors en quincaillerie.

Et pourtant, comme le souligne un reportage de La Presse +, « étonnant tout ce qu’on peut trouver dans une quincaillerie ».

Selon un sondage réalisé par L’Observateur pour le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), la popularité des ventes de l’Après-Noël atteint un sommet depuis 2015. En effet, près de deux Québécois sur cinq, soit 38 %, affirment qu’ils y prendront part. Après une légère diminution en 2017 avec une participation de 27 %, un regain se fait sentir avec une hausse de 11 % par rapport à l’année dernière.


Si les Québécois prévoient davantage y participer, ils dépenseront toutefois moins que l’année dernière. En effet, la dépense personnelle moyenne se situe cette année à 279 $ par personne, soit 17 $ de moins qu’en 2017.

« En analysant les données de l’Après-Noël en comparaison au Vendredi fou et au Cyberlundi, on constate que les ventes de novembre demeurent les plus populaires. Toutefois, cette année, la différence n’est que de 5 %. Nous expliquons cette tendance par un comportement d’achat réfléchi de la part des consommateurs, qui profitent des ventes qui précèdent les Fêtes pour effectuer leurs achats dédiés à cette période », explique Léopold Turgeon, président-directeur général du CQCD.

Que se procureront les Québécois ?
La dépense principale à l’occasion des ventes de l’Après-Noël se concentrera sur les vêtements et accessoires mode, alors que deux Québécois sur cinq s’en procureront. Près du tiers prévoient se prémunir d’articles électroniques, un gain de 6 % par rapport à l’année dernière.

Voici les cinq articles qui seront les plus populaires :

Finalement, 28 % des Québécois feront leurs emplettes en ligne à l’occasion de ces ventes. Cette tendance est, somme toute, similaire aux années précédentes (31 % en 2017 et 29 % en 2016).

« Dans le cadre de sondages portant sur les grandes ventes, tels que celui du Vendredi fou ou de l’Après-Noël, il est intéressant de constater l’évolution de l’engouement des consommateurs année après année. Alors que l’on observait une perte d’intérêt pour les ventes de l’Après-Noël dans les dernières années, le regain de 2018 confirme que celles-ci ont toujours une pertinence aux yeux des consommateurs », explique Jacques Pelletier, président du conseil et chef de la direction de L’Observateur.

Méthodologie
Au total, 1 092 personnes ont rempli le questionnaire de L’Observateur entre le 3 et le 10 décembre 2018. Les données ont été pondérées selon le genre pour refléter la démographie. La marge d’erreur est de 3,1 %, 19 fois sur 20.

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