Il est à prévoir que l’interdiction de la ville de Montréal qui vise 36 pesticides inspirera d’autres administrations municipales en plus d’alimenter les débats durant les campagnes électorales locales qui s’amorcent. Mais au-delà de la légalité de l’affaire, chaque quincaillerie qui vend des pesticides peut s’attendre à devoir répondre à des questions de citoyens beaucoup plus soucieux de l’environnement que par le passé.
Un rapport du gouvernement datant de juin 2020 indique que 148 municipalités avaient à cette date une règlementation en vigueur pour encadrer l’utilisation d’herbicides et de pesticides sur leur territoire. Il est à prévoir que ce nombre va tripler à l’intérieur de la prochaine année tant s’organisent des comités de citoyens à l’âme écologiste dans chaque ville et village du Québec et du monde.
Le printemps dernier, Laval était devenue la première municipalité au Québec à avoir interdit l’utilisation des pesticides à base de glyphosate sur les pelouses. La Ville souhaitait ainsi protéger la santé humaine, les pollinisateurs, la faune et les milieux naturels.
Montréal et sa mairesse Valérie Plante vont plus loin en englobant plusieurs familles de produits chimiques et surtout, en interdisant aussi leur vente, ce qui touche directement les affaires des quincailleries.
La direction de l’AQMAT ne saurait trop insister auprès de ses membres pour les inciter à être proactifs en matière de produits et de conseils pour les pelouses, les jardins et les potagers de leurs clients. Crystelle Cormier, directrice du Collège AQMAT, est formelle : « Un commerçant qui a du leadership auprès de sa clientèle aura intérêt à développer une approche que je qualifierais d’amicale envers la planète, ce qui sous-entend de proposer aux clients non pas le maximum de produits, mais au contraire, le minimum. Ses ventes à court terme seront affectées, mais la relation de confiance avec la population fera que le commerce sortira gagnant dans la durée ».
Trois cohortes de formation pour conseillers-vendeurs sont à l’horaire en octobre et novembre.
Soulignons que grâce au format virtuel, dès que six étudiants sont intéressés, les formatrices du Collège AQMAT peuvent s’organiser pour offrir le cours à toute autre date.
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Pour inscrire un employé, on communique avec Serge Vézina, svezina@aqmat.org ou au 514-220-2283,