Près de 50 personnes, représentant bien plus que les 30 entreprises requises pour avoir le quorum, ont participé à la réunion tenue par vidéo. Au menu, outre la présentation des états financiers pour l’exercice clos le 31 décembre 2019, les membres ont écouté et regardé le président du conseil et le président et chef de la direction dresser leurs rapports respectifs de gouvernance et d’activités. L’activité s’est conclue sur l’élection de trois nouveaux visages au conseil d’administration.
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Rapport de gouvernance du conseil d’administration
Dominique Bélanger, marchand-propriétaire de la Quincaillerie RONA C. Bélanger s’est fait le porte-voix des administrateurs.
« Quelle année particulière. Il y a un an presque jour pour jour, tout allait bien. Business as usual, comme disent les Anglophones. »
C’est ainsi qu’a démarré M. Bélanger, en indiquant que l’année du calendrier 2019 allait se conclure pour notre secteur d’activités comme une cuvée plus que potable, malgré plusieurs fermetures de magasins ou de comptes jugés insuffisamment rentables au regard de certains actionnaires.
En effet, février 2020 a été mis sur les freins à la suite du blocage des voies ferrées, lesquelles étaient toujours bloquées en mars. On s’est alors rendu compte que les approvisionnements, surtout ceux des centres de rénovation et les livraisons vers les entrepôts régionaux de distribution, dépendaient des trains pas mal plus qu’on ne le pensait.
Sauf le temps d’un gala, le 7 mars, notre marché n’a connu aucune pause puisqu’un mot que personne ne connaissait a pris la Une des médias depuis, le mot « coronavirus ».
« Comme société, nous entrons dans notre sixième semaine de gestion de crise », a-t-il rappelé, poursuivant avec cette affirmation :
« Chacun à sa manière a encaissé, a modifié son plan de match. J’ai pour ma part senti que j’étais bien accompagné, même souvent coaché par une association qui, selon moi et tous ceux consultés, nous a aidé depuis le début des deux crises à rester debout, et même à répliquer, avec intelligence, rapidité et efficacité. »
M. Bélanger est d’avis que si on a pu garder nos quincailleries ouvertes, les petites autant que les grandes, et ainsi être utiles aux citoyens plutôt que subir cette crise comme tant d’autres commerces ont été contraints de le faire, si nos usines ont pu repartir en même temps que les chantiers résidentiels alors que le confinement demeure le mot d’ordre, c’est parce qu’on a été informés, consultés, protégés et défendus par l’équipe de la permanence de l’Association à qui il a tenu à rendre hommage.
L’autre équipe que le président du conseil a remercié est constituée de ses collègues administrateurs, bénévoles, comme lui.
L’AQMAT remercie les personnes suivantes qui ont ou qui siègent encore au conseil d’administration :
- Stéphane Baril, propriétaire BMR à Saint-Hubert
- Michel Castonguay de Match MG
- Josée Desaulniers de Loxcreen
- Olivier Gagnon de Comax
- Pascale Gouin des avocats LJT
- Claude Lavoie, propriétaire de deux Home Hardware à Montréal
- Frédéric Thibault de Avantis
- Patricia Goulet du cabinet Morency, également secrétaire
- Paul Faulkner, trésorier et vice-président du conseil
Rappel des principales résolutions votées depuis un an
Le C.A. s’est réuni à huit reprises depuis avril 2019. La vingtaine de résolutions votées au nom des membres a été entérinée par l’assemblée. Parmi elles, soulignons les suivantes.
Le comité d’audit a effectué tout un boulot pour aider le CA à s’acquitter d’une de ses principales responsabilités, celle de surveiller l’instauration et la bonne application système adéquat de contrôles et de procédés internes, un secteur qui prendra encore plus d’importance avec les risques que représente la COVID-19.
Le Comité de gouvernance s’est penché pour sa part sur l’actualisation des Règlements généraux qui gouvernent notre association, sur le code d’éthique qui doit guider nos comportements afin que jamais la défense de l’intérêt privé sur l’intérêt collectif ne vienne teinter les paroles et les actions de la direction.
Le CA s’est aussi assuré de la qualité non seulement scientifique, mais aussi démocratique des travaux devant déboucher sur un plan stratégique 2021 à 2023; un processus qui a démarré en juillet 2019 et qui devrait aboutir à la fin de cet été.
À noter que dans les mois à venir, les administrateurs seront bien occupés à conseiller la permanence pendant la gestion de crise.
En effet, comme pour chacune des organisations membres, des décisions délicates devront être prises au lendemain de la pandémie avec cette fois la crise des finances publiques et des changements à prévoir chez les consommateurs, même dans notre façon de travailler ensemble, nous, marchands, fournisseurs et bannières.
Des finances jugées en ordre et en santé par l’auditeur
Le cabinet d’audit a livré son rapport après l’examen des livres et des contrôles internes référant à l’exercice financier du 1er janvier au 31 décembre 2019 de l’AQMAT, un organisme sans but lucratif qui appartient à ses membres.
L’année se solde avec un léger surplus de 16 572 $ au lieu de 80 235 $ l’année précédente, une situation attribuable à une seule cause : la perte de revenus publicitaires découlant du départ du conseiller qui avait dix ans d’ancienneté. La personne choisie pour prendre son relais n’a pas donné les résultats escomptés, mais heureusement, l’embauche de Jasmine Sylvère, à partir du deuxième semestre, a permis de « sauver les meubles ».
Ses revenus autonomes lui permettent une autonomie d’action et de parole puisque 998 093 $ de ses revenus totaux de 1 032 043 $ en 2019 dépendaient des cotisations, des annonceurs, des commanditaires et des participants aux activités.
L’actif net de l’association s’élève maintenant à 298 243 $, soit une somme suffisante pour satisfaire la bonne pratique pour les OBNL de disposer de l’équivalent de 25 % des dépenses, lesquelles sont de l’ordre de 1 million $.
L’auditeur Joël Minville, CPA, CA, associé du cabinet comptable RDL, a tout de même mis en garde les membres sur le risque que représente sur la trésorerie de l’organisme la dette de l’organisme « Bien fait ici », soit plus de 100 000 $.
En commentaire, le trésorier, Paul Faulkner a d’ailleurs assuré les membres qu’une attention sera portée sur la capacité de « Bien fait ici » de voler un jour de ses propres ailes.
Avant la chose, pendant et après
Le rapport d’activité du président et chef de la direction s’est résumé en trois images que voici.