Dans son quotidien, Martin Pépin vend des conduites de PVC. Dans ses temps libres, ce père de famille mêne des collectes de fonds au profit d’organisations de la région de Bécancour ou il réside. L’école Terre-de-jeunes vient de profiter d’une somme de 100 000 $ qu’il a récoltée pour le remplacement de ses modules de jeux.
Représentant des ventes chez IPEX, un manufacturier de conduites en PVC, c’est tout naturellement que le résident du secteur Bécancour a accepté de mener à bien la collecte de fonds. «Comme je ne suis pas gêné de rencontrer des gens pour du financement, j’ai accepté de m’impliquer si on avait besoin de moi. Puis, ma conjointe, qui est sur le comité, m’a dit qu’on m’avait trouvé une job et que le comité avait besoin de 100 000$!», raconte-t-il.
C’est ainsi qu’il a fait aller ses contacts dans le milieu. Il n’a toutefois pas voulu mêler ses fonctions actuelles à la collecte pour ne pas que l’entreprise se trouve en conflit d’intérêts. Il avait tout de même un bon carnet de par son ancien emploi. Il a aussi fait appel aux parents pour avoir des contacts qu’il pourrait approcher pour les convaincre de verser de l’argent.
Puis, il a multiplié les rencontres, qui n’ont pas toujours été fructueuses. «Je suis habitué. Parce que dans mon travail, on ne se fait pas toujours dire oui, indique Martin Pépin. Nous avons aussi un petit bassin à Bécancour. Parce que des entreprises, il n’y en a pas tant que ça!. Je ne voulais toutefois pas aller à Trois-Rivières. Parce que je voulais garder ça localement.»
Au final, il a réussi à convaincre 14 partenaires qui lui ont permis de compléter le montage financier, alors qu’il pouvait déjà compter sur un montant de 40 000$ de la part de la Ville de Bécancour.
Pour Martin Pépin, cela a aussi un autre objectif : «C’est une belle fierté. Ne serait-ce que pour le message que ça envoie. J’ai trois enfants. Un qui est au secondaire. Un autre qui est en quatrième année et qui se sert de ces jeux et un dernier qui ira bientôt à cette école, témoigne-t-il. Ça me permet de leur montrer que quand on s’implique dans quelque chose, c’est possible de le réaliser.»
Source : lecourriersud.com