Tout le monde en parle

Oui, tout le monde en parle. Personne n’agit encore.

Tout le monde en parle tellement que je n’ai même pas besoin de nommer la chose par son nom sans que vous, lecteurs, sachiez de quoi je parle.

Même le premier ministre connait l’inommable.

Elle sera publique avec des préliminaires plus propices à la confidence, ainsi se dessine-t-elle, quoi que revendiquent les partis d’opposition.

Au-delà des bandits à épingler, des méthodes établies en système sont à révéler et à détruire, cela pour le bien des consommateurs autant que de nos commerces et fabricants dont le travail est ombragé par tant de travail sous la table et d’enveloppes brunes.

On ne peut taxer notre nouveau Monsieur Net de parler à la solde de quelque lobby. Il incarne la libre pensée, expression attribuée à Victor Hugo pour qualifier une attitude consistant à refuser tout dogmatisme au profit du pragmatisme, à ne se fier qu’à sa raison. Partant, un pas à franchir pour conférer à son rapport une foi d’oracle.

Je suis comme vous. Enfin, comme 90 % d’entre vous. Je rêve que la chose dont tout le monde parle ratisse plus large que les ponts et chaussées.

Qu’elle zoome Hydro-Québec.

Qu’elle commence avant l’attribution des contrats découlant de la Baie James du 21e siècle, projet appelé le Plan Nord.

Qu’elle scrute les méga ministères que sont l’Éducation (15 milliards $) de la Santé (30 milliards $) car dois-je rappeler que le budget du ministère des Transports analysé par Monsieur Net ne représente que 5 % de tout ce que le gouvernement dépense?

Parle parle, jase jase. C’est pas juste de la télé. C’est la réalité vraie qui nous intéresse maintenant. Celle qui est payée à commission. Oups, j’ai prononcé le mot interdit!

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