S’il est un exemple de résilience, c’est bien celui de la victoire ô! combien inattendue et imprévisible, des Canadiens de Montréal, hier, à Washington.
Contre toute attente, gonflés à bloc par on ne sait trop quelle potion magique, poussés par une énergie pas vue depuis belle lurette et compensant pour un talent et une taille inférieurs à ceux de leur opposants, les équipiers ont uni leurs efforts pour éviter, semble-t-il, de sombrer dans une profonde dépression postséries!
On doit surtout retirer de l’événement la possibilité de réaliser quasiment ce qu’on veut avec la patience, l’intelligence, la persistance.
Tellement effrayés à l’idée de devenir la « risée » de tout un peuple, les professionnels du hockey qu’ils sont ont joué de rudesse avec leur fierté, leur amour-propre, leur avenir même, et ont rivalisé d’adresse pour, individuellement et collectivement, se connecter mentalement et ne faire qu’un! Agissant de la sorte, ils se sont prouvés à eux-mêmes qu’il était possible de faire preuve de cohésion et d’intelligence au-delà des patins, du bâton et des coups de coude! Voilà ce qui s’apparente certainement à de la résilience de leur part!
Aujourd’hui, les Canadiens de Montréal sont probablement une « nouvelle » équipe à la suite de cette démonstration, peu importe ce qu’il adviendra de nos Glorieux après les Penguins…