À minuit, vendredi dernier, l’entreprise manufacturière de Candiac spécialisée dans la production et la vente de produits de nettoyage et d’installation pour les espaces intérieur et extérieur, est passée aux mains du géant tentaculaire Oldcastle Materials. Le prix à payer pour accéder aux marchés mondiaux.
L’offre privée n’était pas sollicitée. Elle a, en revanche, été fort bien accueillie par les actionnaires de Techniseal et sa haute-direction.
En entrevue exclusive le soir même, le président Alain Dorais approuvait : « Quand tu convoites certains marchés en t’appelant Techniseal, compagnie canadienne, tu n’as pas le même impact que lorsque tu fais partie d’une famille de la trempe de Oldcastle. »
Le modèle d’affaires de l’entreprise se démarque par le respect de l’identité et des marques de chaque compagnie acquise. Du coup, la direction de Techniseal se montre confiante de voir son esprit entrepreneurial et ses attributs intégralement maintenus. D’ailleurs, M. Dorais a confié à l’AQMAT avoir reçu de Oldcastle une invitation formelle à rester longtemps à la tête de l’unité québécoise.
Commentant la nouvelle, Richard Darveau observe ce qui suit : « Depuis que Holcim a joint en 2015 CRH, une filiale de Oldcastle, cela après avoir elle-même pris le contrôle de Lafarge, on remarque en effet que la cimenterie a conservé son image de marque et la direction de ses propres affaires ».
En effet, pour les trois divisions de Demix (béton, agrégats et construction) ou pour Dufferin, son équivalent en Ontario, force est de constater que ces entreprises ont conservé leur personnalité.