Ils étaient propriétaires de la quincaillerie depuis dix ans. Ils y ont mis toute leur âme et leur passion. Donald Pelletier et Lise De l’Isle viennent pourtant de mettre fin à leur aventure. Tout a été mis en vente à l’encan ce samedi 29 septembre. La quincaillerie de Saint-Mathieu-du-Parc allait fêter ses 40 ans. Dur coup pour les bricoleurs et les résidents de cette petite municipalité de moins de 1400 habitants voisine de la Ville de Shawinigan.
La vente à l’encan était annoncée depuis quelque temps sur les médias sociaux.
La Quincaillerie Saint-Mathieu-du-Parc n’était affilié à aucune bannière. On achetait la majorité des produits offerts auprès du regroupement d’achats Orgill, et le bois provenait de Garon. L’entreprise offrait également un service de construction de quais flottants et était reconnue dans la région pour ses produits de qualité.
Diverses causes identifiées
Le regroupement d’une dizaine de municipalités il y a quelques années pour former la nouvelle grande ville de Shawinigan, et les habitudes d’achat de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc qui ont changé depuis quelque temps, sont pointées du doigt comme étant des éléments importants de cette décision de fermer par les propriétaires.
En effet, les propriétaires de la quincaillerie ont réalisé que les achats de la municipalité en quincaillerie avaient diminué sensiblement au cours des deux dernières années. Malgré des démarches auprès de la Mairesse et du conseil, il semble que les choses n’allaient pas s’améliorer. Les petits commerçants savent bien que les consommateurs possèdent les moyens technologiques pour magasiner des aubaines, mais disons que le couple s’attendait à un peu plus de solidarité de leur municipalité. Fait à signaler, le commerce se faisait un honneur d’encourager l’achat local, comme en témoigne l’enseigne devant l’immeuble. On se serait attendu au même réflexe de la part des leaders municipaux.
Voilà deux ans qu’ils tentaient de vendre la quincaillerie, mais la relève n’est pas facile à trouver. de plus, l’arrivée prochaine d’un gros joueur comme Canac à Shawinigan, qui s’ajoute aux RONA et BMR déjà présents, changera le portrait de l’offre dans la région, assure M. Pelletier. La difficulté à trouver de la main-d’oeuvre et le personnel vieillissant sont aussi des facteurs d’influence.
Donald Pelletier et Lise De L’Isle ont assisté avec beaucoup d’émotions à l’encan samedi dernier. « Ce n’est pas facile de voir une partie de notre vie se terminer ainsi », nous a dit Mme De L’Isle ce matin en entrevue. Mais tous deux entreprendront une nouvelle étape de leur vie en passant d’abord l’hiver « les pieds sur le poêle », nous a-t-elle avoué. Pour la suite, on verra.
Qu an les villes n’encourage pas les citoyen dans sa propre ville c’est le début de la fin pour avoir une ville qui ce soutien et soutien cet citoyen,1 acheté local ,2 acheté dans ça ville, 3 acheté dans ça province, 4 acheté dans sont pays, 5 qu’elle belle opportunité pour vous de devenirs un homme d’affaire. exemple qu’an Jean achète de Michel qui achète de Pierre qui achète de Louise qui achète de Jean, tout le monde gagne (encourage vous les un et L’autre)
ca vas faire moins de taxe pour vous madame la mairesse
Premier été (2019) sans quincaillerie à St-Mathieu en plus de sans boulangerie depuis 2 étés. Terrible pour nous! Des trottoirs et des pistes cyclables!!! Pourquoi donc? Une chance que le dépanneur résiste et persiste!!! Nous sommes au Lac Vert et c’est vraiment irritant d’avoir à se déplacer tout le temps pour un clou vers Shawinigan!!! Et que dire des magnifiques quais construits. Une chance que nous avons acheté le nôtre l’an dernier et il est superbe! Merci monsieur Pelletier.