RONA prend au mot sa promesse d’un retour aux racines. Nonobstant que son propriétaire soit un fonds d’investissement américain, la direction toujours située à Boucherville vient d’enrichir le vocabulaire de l’engin de recherche intégré à son site web d’environ 150 mots tirés de notre jargon.
En fait, le moteur de recherche propose des synonymes grâce à une mise en correspondance de mots fournie à l’intelligence artificielle.
Ainsi, on peut taper le mot moustiquaire, mais désormais, on peut aussi écrire « scrigne » et on obtiendra les mêmes résultats.
Une campagne sur les réseaux sociaux promeut cette initiative du quincailler qui fête cette année ses 85 ans. Cliquez ici pour voir cette publicité d’une minute dont l’objectif est de démontrer qu’on peut se faire comprendre en ligne sur le site de RONA – et pas ailleurs – aussi bien qu’on peut se faire comprendre en magasin avec un conseiller-vendeur.
Interrogé par Le Soleil, le linguiste Guy Bertrand se disait méfiant de la démarche pour ensuite conclure qu’il s’agit d’un bel exercice de démocratisation et que « C’est de bonne guerre ». Il indique que les bons termes sont heureusement disponibles sur le site de RONA et il rappelle qu’autrefois, ces produits nous étaient vendus uniquement dans la langue anglaise, d’où plusieurs dérivés phonétiques comme « washeur » au lieu de « rondelle », le bon terme peu connu.
L’équipe des communications de RONA invite les clients à proposer de nouveaux mots à ajouter : il suffit de commenter sur ses publications Facebook et Instagram.
Je trouve ça drôle et brillant à la fois . C’au Québec icitte , comme la chanson le dit !!!
Bonne pub !!!