Au nom des 800 quincailleries et 200 fabricants de matériaux que l’AQMAT représente, dont plusieurs scieries, le président et chef de la direction, a senti le besoin d’attirer l’attention de François Legault et de quatre de ses ministres sur la crise du bois de construction. Richard Darveau aborde la problématique sous l’angle de solutions.
L’essentiel de la position exprimée par l’AQMAT se résume comme suit : le laisser-faire actuel n’avantage que quelques grands exploitants de la forêt. Consommateurs, entrepreneurs en construction, marchands de matériaux, transformateurs et même le gouvernement comme donneur d’ouvrages publics sont tous perdants, voire victimes de la non-disponibilité des matériaux pourtant originaires de forêts d’ici, même souvent de forêts publiques, lesquelles devraient servir d’abord les intérêts de l’écosystème de la construction d’ici.
L’AQMAT soutient que des dizaines, même des centaines de propriétaires de forêts privés seraient aussi heureux de participer à satisfaire la demande croissante en matériaux de construction exprimée par les entrepreneurs et les consommateurs du Québec.
Cliquez ici pour prendre connaissance dans son intégralité de la lettre communiquée hier au premier ministre.
Soulignons que les associations d’entrepreneurs en construction ont été consultées et toutes montrent un intérêt certain à s’engager dans la mise en oeuvre de mécanismes, voire de structures pouvant favoriser une stabilisation des prix des matériaux et surtout, leur disponibilité en temps opportun.
La direction de l’AQMAT conclut en se plaçant à l’entière disposition du gouvernement pour la suite des discussions.