Les lourds nuages se dissipent au-dessus du RONA L’Entrepôt Anjou ; en lock-out depuis le 4 mai, les quelque 120 employés syndiqués sont retournés au travail.
La recommandation du conciliateur affecté à leur dossier a été acceptée par les deux parties : des augmentations de 4 % à la première année, dont une hausse de 2,5 % rétroactive au 1er février, y compris pour les salariés n’étant pas au sommet salarial. Sur les quatre années de la convention collective, les hausses salariales totaliseront 11,5 %. À l’échéance, le sommet salarial atteindra 24,10 $ l’heure.
La direction de RONA a réagi en ces termes : « Nous sommes heureux que les négociations aient mené à une entente mutuellement bénéfique. Le magasin d’Anjou est maintenant réouvert et c’est avec enthousiasme que la clientèle a renoué avec son magasin local et son équipe dévouée ».
« La nouvelle convention figure parmi les meilleures du secteur des quincailleries », s’est réjouie la CSN. « Nous sommes parvenus à faire la démonstration que c’est en favorisant la rétention de ses employés que RONA pourra développer son personnel et renforcer la qualité du service à la clientèle dont la chaîne se réclame ».
Depuis l’échéance de la convention collective, le 31 janvier 2024, une vingtaine de séances de négociation auraient eu lieu.