Prix et disponibilité du bois : près de huit quincailliers sur dix souhaitent une intervention du gouvernement

On vient de stopper à 100 répondants le sondage express où les membres de l’AQMAT avaient quelques heures pour répondre à la question suivante : « Quelle importance souhaitez-vous que le gouvernement du Québec accorde à la question du prix du bois et des délais de livraison records ? »

Seulement quatre des cent répondants trouvent qu’il n’est « Pas important du tout » que le gouvernement du Québec s’inquiète du prix du bois record et des délais de livraison qui se sont rallongés. Et 18 autres répondants trouvent l’enjeu « Plus ou moins important ».

En revanche, 21 autres considèrent « Important » que l’État se penche sur le problème, même que 57 de nos membres placent le dossier au niveau « Urgent ».

La direction de l’AQMAT soumettra aux autorités les résultats de cette enquête qui confirment que le dossier préoccupe ses membres.

Les commentaires favorables à une intervention de l’État :

« Des projets à réaliser et beaucoup de perte de temps à trouver tout ce que l’on a besoin. Pour un contrat, des fois on doit aller vers trois ou quatre centres pour tout trouver. »

« En tant que fabricant de caissons d’emballage, principalement en bois, la pérennité de ma solution d’affaire est remise en question. »

« Le bois d’oeuvre et le contreplaqué sont des matières premières très importantes pour l’industrie manufacturière, notamment en transport. Ces manufacturiers sont déjà tous affectés par la crise, donc ceci n’aide pas à sa vitalité. »

« Nous devons nous tenir debout afin de NOUS prioriser avec un produit que NOUS exportons… »

« Le consommateur ne peut absorber 30 % à 40 % d’augmentation. Donc un rabais au consommateur, car le bois en magasin ne se vendra pas au rythme escompté. »

Les commentaires plus partagés :

« Une politique d’achat local avec un incitatif fiscal est une bonne idée en soi. Par contre, cela ne doit pas se traduire par un système de gestion de l’offre dans un marché nord-américain qui n’est pas régi par de telles règles. Il est dangereux de faire la promotion du protectionnisme quand on vend plus de 50 % de nos produits à l’étranger. Qu’arrivera-t-il avec l’OSB et le contreplaqué?

« La question … et les réponses à apporter sont néanmoins plus « globales » à l’ensemble des matériaux … et pas seulement au prix du bois. »

« Les problèmes de transports au Canada, le manque de conteneurs et la grève des débardeurs sont plus urgents. »

Les commentaires prônant le statu quo :

« Le moins d’implication du gouvernement possible : free markets auto regulate. »

« Ne pas oublier que les marchands achètent présentement jusqu’au mois d’août afin de ne pas manquer de stock et paient des prix très hauts. Il ne faudrait surtout pas qu’on reste pris avec des coûtants astronomiques. »

« Nous nous arrangeons pour avoir de l’inventaire afin que notre clientèle ne manque pas de stock, il ne faudrait surtout pas perdre s’il y avait des baisses prononcées. C’est aussi la même situation dans le contreplaqué et l’OSB. Nous avons des inventaires qui sont assez dispendieux. »

« C’est le libre marché ! Pourquoi toujours se tourner vers le gouvernement quand une situation exceptionnelle nous arrive ? C’est une conjoncture nord-américaine et sûrement temporaire à moyen terme. »

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *