J’espère que quelqu’un d’autre que moi comprendra le jeu de mots contenu dans mon titre choisi pour dénoncer le fait que le marché canadien est encore considéré comme une seconde zone en comparaison à celui des États-Unis.
Notre PIB (Produit intérieur brut) national est de l’ordre de 1,8 milliards, soit un montant supérieur au PIB de chacun des états composant les États-Unis, sauf peut-être la Californie.
De plus, 75 % de notre PIB se réalise dans un rayon de moins de 500 km de la frontière américaine qui longe tout le Canada.
Le cinquième des produits de consommation américains sont achetés par des Canadiens, faisant de nous, de loin, leur principal client.
Bref, l’économie canadienne est intimement imbriquée à celle de son grand voisin du Sud et les distances de transport sont plus petites que celle séparant plusieurs états américains entre eux.
Alors, comment se fait-il qu’on nage encore en plein mystère après moult études et enquêtes, incapables de comprendre pourquoi des écarts de prix parfois substantiels persistent entre les prix vendus pour une même marchandise d’un côté et de l’autre de la frontière libre-échangiste quand le dollar est à parité?
De trop grands écarts de prix, de surcroît nébuleux, ont pour effet d’encourager les achats transfrontaliers dans un sens unique avec pour effet pernicieux que nombre de nos commerces près des États-Unis perdent des ventes.
Bref, le score ne change pas: US:A vs Pays B (vous me suivez toujours?)