Le quotidien Le Devoir a consacré une enquête à cette tendance à réduire les formats des produits pour ne pas trop augmenter les prix de vente au détail. Résultat : le phénomène semble restreint au secteur de l’épicerie, la quincaillerie serait épargnée.
En 2024, presqu’un consommateur sur deux (46 %) a le sentiment d’en avoir moins pour son argent.
La recherche du journaliste Éric Desrosiers amalgame la réduction des services auxquels ont droit les consommateurs en magasin.
Richard Darveau, au nom des marchands de matériaux, a commenté les deux volets de l’article, celui sur les quantités de produits et celui sur la qualité et la quantité des services.
Selon le président de l’AQMAT cité par Le Devoir : « les boîtes de clous et les pots de peinture ne sont pas moins remplis qu’auparavant. Il promet toutefois de garder un oeil sur le phénomène de la réduflation, puisqu’il existe « une culture commune entre le monde des épiceries, celui des pharmacies et celui des quincailleries ».
Quant aux services, le porte-parole de l’AQMAT donne l’exemple de la livraison à domicile ou sur chantiers autrefois courante, de plus en plus rare. « On a prodigué beaucoup de conseils aux détaillants pour leur dire : si vous êtes tenus de facturer la livraison, essayez d’ajouter de la valeur, comme rentrer la marchandise à l’intérieur et la déballer, pour que le client en ait pour son argent », dit-il, affirmant que les marges bénéficiaires se sont rétrécies dans son secteur.
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