Dimanche le 27 mars, il vous est interdit d’accueillir le public dans votre quincaillerie, votre centre de rénovation ou votre magasin spécialisé, cela en vertu de la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux.
Pâques est en effet l’un des sept jours fériés et obligatoirement payés à vos employés.
Le commerce qui ouvrirait est passible d’une amende de 1 500$ et, en cas de récidive, d’une amende minimale de 3 000$.
Quant à l’ensemble des entreprises, la Loi sur les normes du travail prévoit que l’employeur peut choisir d’offrir à ses employés le Vendredi saint ou le lundi de Pâques comme jour férié.
Les salariés recevront alors une indemnité égale à 1/20 du salaire gagné au cours des quatre semaines complètes de paie précédant la semaine du congé, sans tenir compte des heures supplémentaires.
De son côté, pour le salarié rémunéré en tout ou en partie à commission, l’indemnité devra être égale à 1/60 du salaire gagné au cours des douze semaines complètes de paie précédant la semaine du congé.
L’employeur peut exiger qu’un salarié travaille le jour du congé, mais en plus de le rémunérer pour sa journée de travail, il devra lui verser l’indemnité prévue précédemment, ou à son choix, lui accorder une journée de congé compensatoire dans les trois semaines précédant ou suivant le congé.
Un salarié qui s’est absenté du travail sans autorisation ou raison valable le jour ouvrable avant ou après le jour férié ne recevra pas d’indemnité pour ce jour férié et n’aura pas de congé compensatoire.