Cette année, Noël et le jour de l’An arrivent un samedi. Voici ce que prévoit la Loi sur les normes du travail pour les salariés.
Tous les salariés ont le droit de bénéficier des deux jours fériés, que ce soit ou non prévu dans leur horaire de travailler le samedi 25 décembre et/ou le samedi 1er janvier. Leur ancienneté n’a rien à voir non plus.
L’indemnité de jour férié à laquelle les employés ont droit est équivalente à 1/20 du salaire gagné au cours des quatre semaines complètes de paie précédant le 25 décembre ou le 1er janvier, selon le cas, sans tenir compte des heures supplémentaires. Pour le salarié rémunéré en tout ou en partie à commission, l’indemnité doit être égale à 1/60 du salaire gagné au cours des douze semaines complètes de paie précédant la semaine du congé.
Un employeur peut exiger qu’un salarié travaille le jour de Noël ou le jour de l’An, mais, le cas échéant, en plus de le rémunérer pour sa journée de travail, il doit lui verser l’indemnité prévue précédemment ou lui accorder un congé compensatoire d’une journée dans les trois semaines précédant ou suivant le jour de Noël ou le jour de l’An.
Pour bénéficier du droit au jour férié, le salarié ne doit pas s’absenter sans l’autorisation de son supérieur ou sans raison valable le jour ouvrable qui précède ou qui suit le jour férié.
On constatera que les veilles de Noël et du jour de l’An ainsi que le lendemain de ces fêtes ne sont pas des fériés prévus à la Loi sur les normes du travail.
Normes spécifiques pour les employés des commerces
Le 25 décembre et le 1er janvier sont des jours fériés. Les magasins sont fermés et il s’agit d’un congé chômé et payé pour tous les salariés du Québec, qu’ils travaillent à temps plein ou à temps partiel.
Notez que le vendredi 24 décembre, les établissements commerciaux pourront ouvrir de 8 h à 17 h.
Le dimanche 26 décembre, les établissements commerciaux seront ouverts de 13 h jusqu’à 17 h.
Le vendredi 31 décembre, les commerces pourront ouvrir de 8 h à 17 h.