Une enquête est en cours afin de déterminer les causes de l’effondrement d’une partie du toit de l’usine de rabotage de Maibec à Saint-Pamphile dans la région de Chaudière-Appalaches, qui a eu lieu mercredi soir. Au lendemain des événements, le président, François Tardif, s’est dit soulagé de n’avoir à déplorer aucun blessé grave dans les circonstances.
Au moment de l’effondrement, une quinzaine de personnes se trouvaient à l’intérieur de l’usine. Seul un employé ayant subi des blessures mineures a dû être transporté à l’hôpital, afin de vérifier son état de santé.
« À ce stade, il est trop tôt pour évaluer l’étendue des dommages en raison des difficultés à accéder de façon sécuritaire à la section du bâtiment où l’effondrement s’est produit », a indiqué la direction de Maibec en communiqué de presse.
« Dès qu’informés, nous avons activé nos mesures d’urgence », ajoute le président de l’entreprise forestière, François Tardif.
Les mesures suivantes ont été prises :
- Sécurisation du périmètre afin de s’assurer que personne ne puisse entrer à l’intérieur de l’édifice du rabotage pour éviter de courir le moindre risque;
- Malgré son programme d’inspection des toitures régulièrement appliqué, le président a demandé de nouvelles vérifications immédiates comme mesure supplémentaire de prévention;
- Les responsables du programme d’aide pour les employés ont été contactés afin de pouvoir rapidement offrir des services d’aide et de support à nos employés dès que possible;
- L’événement a été rapporté à la CNESST selon les mesures habituelles dans un tel cas. Un inspecteur sera dépêché sur les lieux au cours des prochaines heures afin de procéder aux vérifications requises;
- Le plan de communication interne et externe en cas de situation d’urgence afin de tenir informés les employés, clients et autres partenaires, a été activé.
Différentes options sont maintenant évaluées par les dirigeants de l’entreprise. La réparation de la section de l’usine et les équipements affectés sont envisagés. L’idée de rebâtir entièrement la section sur le même site ou ailleurs est aussi sur la table.
« Conséquemment, l’entreprise a fait appel à des ingénieurs externes afin de l’assister dans cette tâche et des décisions seront prises au cours des prochains jours. Entre-temps, des mesures temporaires sont évaluées afin d’assurer la production d’un maximum de produits pour les clients », conclut Maibec.
Investissement important
En 2014, Maibec investissait 20 M $ dans ses usines de Saint-Pamphile, notamment avec des nouveaux équipements à l’usine de sciage de bois de construction.
Cette modernisation a placé l’usine parmi l’élite mondiale. Jean-Sébastien Pelletier, directeur de l’usine explique: «On parle d’une usine qui est totalement automatisée. Alors c’est vraiment une usine qui va, avec des lecteurs optiques qui sont capables de faire une image tridimensionnelle de l’arbre, valider à chaque arbre quelle est la meilleure transformation possible.»
À propos de Maibec
Manufacturier de bois d’œuvre à l’origine, l’entreprise familiale couvre aujourd’hui tout le processus de transformation du bois, de la récolte à la mise en marché des produits.
L’intégration de ses activités permet à l’entreprise d’exploiter pratiquement 100 % du potentiel de la ressource forestière à travers une vision responsable enviable.
Plus de 850 personnes œuvrent pour Maibec dans ses installations réparties dans trois régions du Québec : Saint-Pamphile, Saint-Théophile et Lévis, ainsi qu’à Balmoral, au Nouveau-Brunswick, et à Masardis, dans le Maine.