Audrey Murray prend le poste de présidente-directrice générale de la Commission de la construction du Québec (CCQ). Au nom des membres, le président de l’AQMAT lui a adressé un mot de félicitations et lui a souhaité bonne chance dans ce relais à Diane Lemieux, une autre femme qui aura marqué la CCQ, une transition qui survient au moment où l’industrie est à une croisée des chemins.
« Il faut rénover la structure des métiers de la construction pour rendre nos chantiers plus efficaces » a souligné Richard Darveau qui avoue avoir été fan des nerfs d’acier de Mme Lemieux. Il a promis à la nouvelle PDG sa pleine et entière collaboration à l’aube de l’immense dossier qu’elle devra amorcer : « la simplification des frontières entre corps de métiers de la construction et la recherche d’une meilleure synchronicité de leurs actions sur un chantier ».
Avocate et membre du Barreau du Québec, Audrey Murray a occupé différents postes au sein de la CCQ de 1998 à 2018. Elle a notamment été directrice du développement stratégique et des projets spéciaux et vice-présidente au service à la clientèle et au développement. Puis, de 2018 à 2022, elle a occupé le poste de présidente de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT).
Selon le ministre du Travail, Jean Boulet, Mme Murray est une personne visionnaire, déterminée et engagée, Audrey Murray a cette capacité de donner du sens à l’action et d’amener les gens à travailler ensemble. Elle l’a démontré plus d’une fois en faisant progresser les relations entre les partenaires du marché du travail et en les amenant à mettre en place des solutions gagnantes pour relever les défis de ce marché. Lors de son départ de la Commission, ses membres ont d’ailleurs souligné ses qualités stratégiques et son leadership, des compétences aussi remarquées dans le cadre de ses fonctions de sous-ministre du Tourisme, un poste qu’elle occupe depuis un an.
Jean Boulet , ministre du Travail : « Audrey Murray est la personne toute désignée pour ce poste, au moment où l’industrie de la construction est appelée à moderniser son cadre réglementaire pour répondre aux exigences d’aujourd’hui et de demain. Alors que le Québec a beaucoup à bâtir pour répondre aux besoins de la population, je suis certain qu’elle saura guider la Commission afin d’amener l’industrie à devenir plus agile et, en plus, à atteindre les objectifs de sa planification stratégique. »
Rappelons que la CCQ a un rôle déterminant à jouer dans le processus de modernisation de l’industrie de la construction. La nomination de Mme Murray arrive donc à point nommé, alors que le ministre Jean Boulet consulte les acteurs de l’industrie en vue de moderniser ce secteur qui doit avoir la capacité de livrer des infrastructures et des projets qui bénéficieront à l’ensemble de la population.
Audrey Murray : « J’accepte avec enthousiasme le mandat que me confie le gouvernement du Québec. Alors qu’une modernisation de l’industrie s’amorce, je suis prête à consacrer toute mon énergie à travailler en concertation avec les différents partenaires. Je serai à l’écoute et miserai sur un dialogue franc afin de trouver des solutions concrètes. Il s’agit d’une réelle possibilité pour cet important secteur économique de contribuer à la résolution d’enjeux qui concernent le Québec. »
Faits saillants
- Créée en 1987, la Commission de la construction du Québec) est responsable de l’application de la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction (« Loi R-20 »), qui encadre l’industrie de la construction.
- La Commission offre de nombreux services à sa clientèle, notamment en matière d’avantages sociaux, de retraite et d’assurance, de formation professionnelle et de gestion de la main-d’œuvre. Elle est de plus responsable de l’application des conventions collectives de l’industrie de la construction.