À l’issue d’un sondage express mené auprès des membres, en 24 heures, 51 marchands et gestionnaires d’usine ont répondu aux questions relatives aux impacts de la récente hausse de salaire minimum sur leur entreprise, leurs effectifs, leur clientèle et sur eux-mêmes. Leurs réponses démontrent que contrairement à ce que prétend un certain patronat, nos membres en tant qu’employeurs se montrent plutôt solidaires des conditions salariales améliorées de leurs employés.
D’abord, on constate que le nombre de quincailleries et d’usines qui paient au salaire minimum une partie importante de leurs effectifs se fait de plus en plus rare.
Nombre d’employés payés au salaire minimum dans notre industrie
L’enquête montre que l’augmentation du salaire minimum est perçue négativement, comme une perte de marge financière, par seulement un répondant sur cinq.
Pour la moitié des 51 quincailliers et gestionnaires d’usine, l’augmentation du salaire minimum ne leur fait perdre aucune marge financière en raison de son effet possible sur le roulement de personnel et la satisfaction client.
Les autres (29 %) acceptent la perte de marge financière avec la foi que la mesure peut s’avérer positive sur le long terme.
Votre état d’esprit face à la hausse du salaire minimum
Commentaire de Richard Darveau : « Il est bon de contextualiser le passage à 14,50 $ l’heure comme une augmentation de 5,56 % alors que l’Indice des prix à la consommation oscille autour de 6,7 %. Nos employés payés au salaire minimum amélioré ne vont même pas arriver à garder leur niveau de vie. Ceci va tous nous impacter… »
Impact de la hausse sur les employés
Impact de la hausse sur la clientèle