Bien que la liste diffusée des commerces essentiels pouvant ouvrir malgré le décret général de fermeture jusqu’à la mi-avril ne soit pas encore modifiée, nous confirmons avoir remporté la clarification attendue : il n’y a plus de règles de taille qui tienne.
La direction de l’AQMAT tient à remercier le gouvernement pour cet assouplissement. Au cumul, c’est au bas mot 11 000 personnes qui travaillent à temps plein dans ce qu’on peut appeler les quincailleries de proximité qui peuplent les régions du Québec, soit en général celles de moins de 7500 pi ca. À cette cohorte s’ajoute au moins 2500 à temps partiel.
« Est-ce à dire que nous revenons au « business as usual? » Absolument pas, répond Richard Darveau :
« Le gouvernement nous permet d’ouvrir pour deux privilèges qu’il importe d’user avec humilité : c’est parce que nous sommes là pour répondre aux besoins d’une population qui subit une grave crise et c’est parce que nous promettons de ne pas baisser la garde en matière de salubrité, d’hygiène et de distanciation sociale. »
Le mot d’ordre de l’AQMAT est donc le suivant, étalé en cinq points :
- n’ouvrez que si nécessaire, c’est-à-dire si votre situation sociale ou géographique vous permet de jouer un rôle-clé dans le service à la population;
- ouvrez le minimum d’heures, le minimum de jours, selon votre lecture de ce qui répondra au mieux à la population que vous desservez;
- coordonnez votre horaire avec celui de vos concurrents : soit que vous convenez d’un même horaire, soit que vous convenez d’heures complémentaires, c’est-à-dire que l’un ouvre quand vous n’ouvrez pas, et vice-versa;
- soyez à l’écoute de l’inquiétude, voire du désarroi de chacun de vos employés et agissez d’abord dans l’intérêt de son intégrité physique et morale;
- demeurez vertueux par rapport à la protection de la santé de vos clients, car personne ne vous en voudra d’être particulièrement sévères dans l’application des mesures sanitaires recommandées.
L’AQMAT en profite pour rappeler aux directions des bannières et aux marchands-phares de se montrer solidaires de leurs distributeurs et fabricants qui sont forcés d’annoncer la fermeture de leurs usines et entrepôts dans la plupart des cas.
« La rupture de la chaîne d’approvisionnement devient maintenant notre nouveau cheval de bataille », annonce le porte-parole de l’AQMAT. Lire à ce sujet la nouvelle sortie ce midi.
J’espère sincèrements que les clients respecterons le caractère « essentiel’ de cette mesure et que ces Centres de rénovation ne deviendront pas le désennuie de personnes ayant le gout de simplement magasiner ou de se trouver de nouveaux hobby pour passer le temps. À tout le moins, continuons de favoriser les services en ligne de livraison à domicile svp….
Merci Monsieur Lévesque. C’est également notre souhait que les consommateurs respectent le caractère « essentiel ». Les centres de rénovation demeurent ouvert pour les urgences.
Je travaille a temps plein dans une quincaillerie de petit village mais non loin de la ville (30mins). Nous demerons ouvert bien sur puisque nous sommes juger essentiel. Je travaille la majeur parti de mon temps au comptoir service donc j’aide les gens toute la journee. Avec tout le monde en conger nous sommes autant ou plus occuper que la normale. Donc beaucoup de traffic et de rassemblement dans un petit magasin. Ce que je trouve deplorable c’est que JAMAIS je n’est vendu un bien essentiel depuis la crise! Pas un chauffe eau, pas une toilet, seulement des travailleurs qui ne veulent pas abandoner, des renos, finition de sous-sol, PEINTURE, puisque tout le monde sont en conger ils travaillent tous a la maison dans les reno…
J’ai une femme et une petite fille de 12 semaines et etre en contact avec ses gens »non essentiel » me fait un peut peur.
Merci Monsieur Paquette de partager vos inquiétudes légitimes. Le souhait de votre association est que les consommateurs respectent les règles de confinement et fréquentent les quincailleries et centres de rénovation uniquement pour les besoins essentiels. Merci de votre commentaire.