Les plafonds suspendus devraient demeurer permis dans les sous-sols

L’AQMAT et plusieurs associations d’entrepreneurs et autres intervenants auront sans doute gain de cause. Le service des communications de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) vient de nous confirmer qu’après l’analyse de tous les commentaires reçus, la proposition finale du Règlement pourra être adaptée en tenant compte des enjeux mentionnés. 

Sans être explicite comme engagement, on comprend que l’amendement maintiendra le recouvrement des plafonds de sous-sols aux fins de réduire la propagation d’incendie, mais que d’autres matériaux que le gypse, dont certains types de tuiles pour plafonds suspendus qui répondent à l’exigence de résistance au feu, seront acceptés.  

Alléluia! Avons-nous le goût de crier sur les toits, du moins dans les sous-sols! 

Le Règlement devrait être publié à l’automne et une période transitoire de 18 mois est prévue. 

Rappelons que le 25 janvier, la direction de l’AQMAT avait demandé par écrit à Caroline Hardy, secrétaire générale et directrice des affaires institutionnelles de la RBQ)de ne pas aller de l’avant avec son intention d’interdire les plafonds suspendus dans les sous-sols. 

La missive signée Richard Darveau survenait après qu’une enquête de l’AQMAT auprès de ses membres ait montré que seulement trois des 127 répondants appuyaient le projet tel que proposé par la RBQ. 

Appuyez-vous le projet d’interdire les tuiles de plafond suspendu et d’imposer le gypse pour recouvrir les plafonds des sous-sols?

La nouvelle exigence aurait obligé de fermer les plafonds des sous-sols, donc d’interdire les plafonds à nu, et d’employer pour ce faire un seul matériau : des plaques de plâtre (gypse) d’au moins 12,7 mm d’épaisseur. 

« Il est vrai que le panneau de placoplâtre est ignifuge par nature et que des modèles coupe-feu offrent des indices de résistance supérieurs pour affronter la moisissure en surface », a poursuivi M. Darveau dans sa lettre. Cependant, sa pose requiert le port d’un masque alors que son application et celle du ruban suppose de respecter certaines normes ». 

« Les Québécois préfèrent, pour des raisons pratiques, faire eux-mêmes le plafond de leur sous-sol après la livraison de l’immeuble. Ils le font généralement en plafond suspendu, une option simple, jugée esthétique, du moins pour un sous-sol, et surtout pratique. » 

En effet, les matériaux requis (tuiles à suspendre et moulures) coûtent plus cher que les panneaux de gypse, mais s’avèrent vraiment plus utiles dans la durée, en plus de procurer aux marchands de meilleures marges lors de la vente que la transaction de feuilles de gypse. 

Mentionnons que des modèles de plafonds suspendus sont offerts avec des résistances contre le feu. 

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