Les mises en chantier aux États-Unis ont dramatiquement chuté, mais remontent la pente

Les indicateurs chez nos voisins montrent maintenant pleinement l’effet de la crise sanitaire alors que les mises en chantier sont passées sous la barre du million d’unités.  

Le fait que le chômage du secteur de la construction soit passé de 16,6 % en avril à 12,7 % en mai laisse heureusement présager que le pire est derrière nous. 

D’ailleurs, la demande pour l’achat d’une maison en mai était au rendez-vous.  

En effet, le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) avait signalé le ralentissement de la chute dans les demandes hypothécaires pour l’achat de maison dans la semaine du 10 avril.  

L’indicateur croît maintenant d’environ 10 % chaque semaine. Et depuis la mi-mai, nous signale la Direction Économie et Marchés du CIFQ, le nombre de demandes est plus élevé qu’il l’était au début du mois de mars et conforme à la moyenne de l’année 2019. 

Les économistes du Conseil de l’industrie forestière du Québec notent que le marché résidentiel se comporte très différemment durant l’actuelle pandémie en comparaison avec la crise immobilière qui sévissait en 2008.  

Au déclenchement de la dernière récession en 2008, cet indicateur important atteignait des sommets. Il fallait compter près d’un an pour vendre le parc de maisons disponibles, marquant un débalancement entre l’offre et la demande.  

La crise actuelle est tout autre alors que l’inventaire de maisons existantes se situait en février dernier à son plus bas depuis les 20 dernières années. Même si les données d’avril démontrent une augmentation, la situation demeure encore favorable. 

L’emploi aussi reprend du poil de la bête, plus vite qu’attendu 

Les statistiques de l’emploi montrent également que la relance économique américaine est bel et bien amorcée, notamment dans l’industrie de la construction où près de la moitié des emplois suspendus en avril ont été repris en mai. 

En effet, 464 000 des 995 000 emplois en construction existent de nouveau.  

Le mouvement se fait surtout sentir du côté du marché résidentiel. 

Le Bureau de la statistique du marché du travail révèle que le taux de chômage se situait à 13,3 % en mai. 

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