Hier se tenait le webinaire consacré au projet de plateforme transactionnelle permettant aux manufacturiers de produits de qualité faits au pays de présenter in extenso leurs gammes et aux marchands des bannières supportant le programme « Bien fait ici » de mousser l’achalandage dans leurs magasins physiques tout en réalisant des ventes en ligne sans avoir à gérer une boutique virtuelle. Et force est de constater que l’idée sourit!
Présenté sur la plateforme Zoom dans le cadre d’une série de dix webinaires sur la gestion en temps de crise, le télé-événement d’hier comportait deux volets.
Richard Darveau, à la fois dirigeant de l’AQMAT et président du conseil de l’organisme « Bien fait ici », a rappelé la genèse du projet, les motivations derrière l’initiative, les conditionnalités à son éventuel succès, sans omettre d’identifier les risques afférents, si on va de l’avant.
Le projet de rendre transactionnel le catalogue de produits visibles sur le site ici-here.ca avait été envisagé dès le démarrage du programme « Bien fait ici », mais la pandémie est venue tout accélérer. Le « timing » semble bon, c’était maintenant, alors que le propriétaire résidentiel comme les décideurs publics sont tous allumés sur le soutien au local et les attraits du commerce électronique.
M. Darveau a ensuite schématisé les ressemblances frappantes entre la manière dont se font présentement les affaires et ce que propose la solution web du fait que plusieurs caractéristiques du marché sont prises en compte, notamment :
- seuls les produits vendus en quincaillerie et disponible sur le marché canadien seraient affichés;
- la cueillette des produits achetés sur la plateforme se ferait généralement en quincaillerie;
- les prix affichés seraient ceux choisis par les magasins ou leurs bannières.
Expert en technologies de l’information et en marketing numérique, Nicolas Bélisle, chef de la direction de la firme JCN, a ensuite exposé la place beaucoup plus grande qu’on croit occupée par ce qu’on appelle les « marketplaces ».
On pense d’abord à des géants, comme Amazon, Alibaba ou Wayfair, mais en fait, l’intervention de M. Bélisle a permis de jeter de la lumière sur des dizaines de sites B2B ou B2C où se transigent à coups de millions et de milliards de dollars des centaines de milliers et de millions d’objets.
Les statistiques montrent que les clients sont de plus en plus friands des sites agrégeant les gammes de produits provenant de plusieurs manufacturiers plutôt que de devoir naviguer d’un site de magasin ou d’un manufacturier à un autre, un à la fois. Pour certains observateurs, les marketplaces sont les centres commerciaux de l’avenir, où on peut économiser du temps et de l’argent en ayant sous un même toit plusieurs marques qui nous intéressent.
Prochaines étapes?
Le projet de marketplace canadien pour l’industrie de la quincaillerie et des matériaux de construction sera soumis à l’attention du gouvernement du Canada. Pour démontrer l’appui du milieu, la centaine de manufacturiers déjà dans le programme « Bien fait ici » ainsi que les bannières et associations soutenant l’initiative seront sollicitées.
Le sujet composera le plat principal au menu du 9e Congrès des Décideurs de l’AQMAT prévu se tenir le 3 novembre en modes virtuel et présentiel.
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