Novembre, mois des morts, comme d’habitude. Non, pas comme d’habitude. Un très proche cousin vient de voir sa jeune quarantaine happée par une tumeur au cerveau. Quelques mois ont suffi. Il est exposé au salon demain.
Par chance, le soleil luit. Ses filles grandissent. Vue ainsi, la vie est éternelle…
Parlant de salons, mon Dieu que le mois est vivant! À évoquer seulement les foires directement reliées à notre industrie, on a le tournis. À l’intérieur d’une vingtaine de jours, au Québec seulement, se tiennent les salons suivants :
− BMR les 5-6 novembre
− CanWel les 21-22 novembre
− Coop/Unimat les 25-26 novembre
− RONA les 27-28 novembre
Pensons aussi qu’en amont et en aval des dates mentionnées, il y a le montage et le démontage. Et ce n’est pas parce qu’il y a des salons à monter et à animer que le travail normal de la semaine se fait plus léger.
Que je n’aimerais pas être un représentant des ventes ou un agent dans la quincaillerie ou les matériaux en ce novembre! Les week-ends en famille se font rares. Le monde dans les stands est plus vert que les produits écolos qu’ils vantent. Vite les doses de vitamines ou d’échinacée pour suppléer au souffle court ou aux étourdissements!
Je chiale, mais voyons le côté brillant de la situation : tous ces salons aux emplacements d’exposition bien occupés et aux allées souvent bondées prouvent que notre secteur d’activité se porte bien. Alors, au fond, ce novembre fou dans la vie personnelle est une bénédiction attendue chaque année par les reps. Sans ce novembre, ce n’est pas un douzième de leur revenu qui manquerait, c’est peut-être le tiers de leur année.
Alors célébrons novembre. Profitons- en. Vivons chaque moment passé au salon… comme si c’était notre dernier.
Ouf!