Le lâcher prise

Le journal Les Affaires nous propose cette semaine d’apprendre à décrocher pour être plus efficace. L’hebdo donne l’exemple en faisant lui-même pause la semaine prochaine.

Contre-sujet en cette période pré-olympiques et sans doute pré-campagne électorale. Mais qui tombe pile pour les vacances.

Le lâcher prise est une discipline qui mérite d’être réapprise parce qu’on l’oublie, surtout chez les employeurs.

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Ironiquement, le statut d’employé, ces années-ci, semble favoriser un plus grand sentiment de liberté. L’orgueuil des patrons, les coupes trop drastiques de subalternes ou plus simplement une mauvaise organisation du travail, font que plusieurs boss n’arrivent plus à s’absenter du travail. Quand trop dépend d’une personne, l’idée de vacances ou même de pause devient stressante. Alors on laisse tomber le projet de voyage ou de passe-temps, ou on part en vacances avec le boulot en tête ou sous le bras.

Je regarde la photo ci-dessous, où l’on voit l’édifice de Foxconn, sous-traitant d’Apple en Chine, muni de filets pour récupérer les suicidaires, je me dis que la vie a perdu son sens quand le travail nous bouffe même le goût d’elle.

Dans le dossier du journal, j’ai trouvé intéressant de lire le professeur de psychologie organisationnelle à l’UQAM établir un parallèle entre la satisfaction au travail et en vacances. Elle reposerait sur les trois mêmes besoins: se sentir libre d’entreprendre et pouvoir contrôler ses activités, être efficace grâce à ses compétences et enfin, être affilié, voire engagé socialement.

À réfléchir? Non, à mettre en pratique!

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