Hier se tenaient aux quatre coins du Québec, et pas juste dans les coins, même dans les centres-villes, des activités soulignant le bois comme matériau. Si certains de nos marchands et fabricants ont emboité le pas, on ne peut parler de mouvement à l’intérieur de nos troupes. La journée thématique est passée sans enthousiasme.
La 3e édition, celle de 2012, pourrait être l’occasion de commencer, dans notre famille, à célébrer et à promouvoir le matériau bois. Au point d’en faire un festival. Les enjeux le méritent. Je nomme, en premier, celui de contrer le préjugé répandu qu’abattre un arbre est contre nature.
Il ne faudra donc pas se chauffer de n’importe quel bois en organisant la fête.
Il faudra penser à nos clients et aux médias, ils nous auront à l’œil. À l’opinion publique, comme on dit. Et que veut-elle? Des pratiques forestières certifiées. Partant, l’opinion publique veut des transformateurs et des commerçants qui adoptent des procédures et des politiques pour favoriser l’usage de bois de structure et de parement traçables et ce, des points de vue social et environnemental.
Un cheminement de la sorte, combattant les gaz à effet de serre, débouche sur l’achat local. Ah, cette vilaine expression, selon la lorgnette unidimensionnelle des mondialistes. Il revient à la mode d’acheter localement. Ce sera donc le bois non seulement certifié*, mais aussi québécois, qu’il faudra célébrer et promouvoir.
Bonne fête, le matériau bois. L’année prochaine, on te recevra en grand!
* N’entrons pas dans la guéguerre des écoétiquettes, et incluons ici, dans le mot « certifiées », toute forêt confirmée soit par le FSC (Forest Stewardship Council), le SFI (Sustainable Forestry Initiative) ou la CSA (Canadian Standards Association).