L’AQMAT demande au gouvernement Legault d’emboîter le pas en levant la taxe sur la construction de grands locatifs

Selon les information préliminaires,  les promoteurs n’auront plus à payer de taxe fédérale sur les matériaux et la main-d’œuvre pour les constructions neuves, favorisant ainsi la construction de logements locatifs.

« On n’a pas tous les détails, mais l’intention est vraiment dans la bonne direction parce qu’on a vu que les incitatifs au niveau municipal pour encourager le privé à faire de la place aux logements abordables, ça ne fonctionne pas, les constructeurs trouvent ça un peu compliqué », a affirmé Richard Darveau en entrevue à Qub Radio.

Cliquez ici pour voir et entendre l’entrevue accordée à la journaliste Yasmine Abdelfadel.

M.Darveau pense que cette initiative pourrait profiter à l’ensemble de la population, pas seulement aux gens à faibles revenus.

« On a une grande tranche de la population au Québec et au Canada, dans un des pays les plus riches du monde, mal logée ou pas logée du tout. Alors tout incitatif qui va faire que les plus démunis peuvent trouver un toit un peu plus abordable, si on coupe une des taxes, je pense que ça va dans le bon sens, ça va aider l’ensemble de la société, et aussi les plus riches », a-t-il détaillé.

Le président estime également que, si Legault emboîtait le pas au fédéral, cela pourrait être une bonne chose.

« On a créé pour la première fois en 30 ans, un ministère qui s’occupe de l’habitation et on devine que la ministre a eu de M. Legault la demande d’aider particulièrement la demande de logements communautaires, de logements abordables, alors il me semble que ça ferait preuve d’une belle cohérence», a-t-il expliqué.

M.Darveau a affirmé que le prix des matériaux, qui a diminué par rapport à l’année dernière, et les quantités disponibles n’étaient plus un argument valable pour ne pas construire : « Les matériaux pour la construction sont beaucoup moins chers qu’il y a un an, on dirait que tout le monde confond les taux d’intérêt avec le coût réel des choses », a-t-il continué.

À propos du fameux enjeu RH, il commente : « Il faut du monde, parce que ce n’est pas tous les travaux qui peuvent être faits par la personne elle-même […] et là on arrive à un autre problème qui est le manque d’employés en construction, et forcément, il ne faut pas avoir une vision en silo, vivement qu’on revoie les normes de l’immigration et le rythme des approbations d’équivalence de formations.

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