La Coalition BOIS Québec a un an. Ça fait moins la manchette que l’affaire (Claude) Dubois, débité à la hache par la critique et les téléspectateurs. Ca fait moins de bruit aussi que le départ de Guy Chevrette de la direction du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ). N’empêche, le boulot de communication de masse qu’abat l’organisme, maintenant enrichi de semences de démarchage sur le terrain, donne déjà de prometteuses fleurs : Ultramar et Tim Horton ont été les premières chaînes marchandes à s’engager à privilégier le bois pour les structures de leurs prochains établissements au Québec. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’une de nos bannières de centres de rénovation emboîte le pas…
L’approche de la Coalition se situe aux antipodes de la télé-réalité de Dubois ou de l’emporte-pièce qui a caractérisé le style de monsieur Chevrette au nom de l’industrie forestière. Les deux contribuent pour rien au réchauffement climatique. A contrario, la Coalition, fruit consensuel, affiche des qualités semblables à la gestion de nos forêts aujourd’hui, qui tranche tant avec les coupes à blanc du 20e siècle, aussi puissantes que destructrices…
La Coalition travaille dans la durée. En cela, elle représente un atout maître dans la lutte aux gaz à effet de serre. La ministre Nathalie Normandeau l’a compris en prenant le siège du pilote de la Stratégie d’utilisation du bois dans la construction au Québec.
Avec l’arrivée de Me André Tremblay au CIFQ, on peut croire que papetières et grandes scieries, ces nécessaires partenaires, occuperont la place qui leur revient au sein de la grande Coalition BOIS.