La direction de l’AQMAT apprend que le 3 septembre dernier, Jacques Laferté est décédé à l’aube de ses 90 ans. Nos plus sincères condoléances à la famille et à toute la communauté drummondvilloise.
Dans son édition d’hier, le journal local L’Express nous rappelle que M. Laferté a été intronisé au Temple de la renommée des affaires de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) en 2003, mais ce que l’AQMAT retient surtout, c’est le rôle-pivot que M. Laferté a joué pour préserver et promouvoir l’indépendance des marchands de matériaux de construction.
« Dans un contexte de consolidation accéléré qui modifie le portrait de la quincaillerie et des autres secteurs du commerce de détail, Jacques Laferté et sa progéniture représentent la preuve qu’en offrant un service de différenciation, il est encore possible d’affronter les géants », d’affirmer Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT.
Laferté est une entreprise qui a grandi de manière organique, c’est-à-dire à la force des poignets de ses dirigeants, affranchis, en tout cas depuis plusieurs années, de toute appartenance à des bannières de prestige.
Le groupe se démarque aussi par un développement vertical en étant engagé avec des partenaires dans un certain nombre d’activités soit de production de matériaux, soit de livraison d’unités de logement.
Rappelons que c’est en 1960, la même année que Patrick Morin sur l’autre rive du fleuve – et les deux connaîtront d’ailleurs des cheminements semblables, bien que toute comparaison est boiteuse – que Jacques Laferté a lancé sa première succursale. Et un demi-siècle plus tard, ce magasin du boulevard Lemire à Drummondville, maintes fois rénové et agrandi, demeure le vaisseau-amiral de l’entreprise.
D’autres succursales se sont ajoutées au fil des décennies, à Saint-Hyacinthe, Acton Vale, puis à Longueuil, en plus d’une usine de fermes de toit.
Depuis quatre ans, l’entreprise familiale est dirigée par son fils Louis-Jacques.
