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L’augmentation du salaire minimum, de 10,75 $ à 11,25 $, qui entrera en vigueur dès lundi, touche peu nos quincailliers, qui paient leur personnel à un taux horaire supérieur dans la grande majorité des cas.
Seulement un employé des 121 marchands répondants au dernier diagnostic 2017 sur l’état de santé des quincailleries et centres de rénovation gagnait ce taux horaire.
En effet, parmi les 11 catégories d’emplois sondées, tous les effectifs gagnaient plus que 10,75 $, sauf dans le cas d’un employé, un(e) cassier (ère).
L’étude démontre aussi que le changement entraînera une hausse de 1,7 % des effectifs. Dans le cas où le salaire montrerait à 11,75 %, la hausse se situe à 3 %.
L’étude complète est disponible pour les membres. Il suffit d’envoyer un courriel à information@aqmat.org avec la mention « Mon exemplaire gratuit SVP du 4e Diagnostic sur l’état de santé des quincailleries et centres de rénovation ».
Salaire à 15 $
«Si augmente de 15%, les prix à la consommation augmenteront de 18% de plus qu’arrivera-t-il à celui qui gagne déjà $15 l’heure?», se questionne un membre.
«Nous avons entrepris une démarche de révision de nos échelles salariales sur 3 ans de notre propre gré vers cet objectif de minimum», a écrit un répondant.
«Le gagnant de cette démarche est le gouvernement qui pourra récolter davantage d’impôt. Une hausse des prix à la consommation sera à prévoir», lance un autre.
«Le gouvernement pourrait nous subventionner pour la formation des employés qui en sont à un premier emploi ou qui n’ont pas d’expérience dans notre domaine, car beaucoup d’organismes obtiennent des subventions chaque année, et cela même s’ils réengagent les mêmes travailleurs. Alors on devrait tous avoir droit à un crédit pour formation», suggère un répondant.