La direction de l’AQMAT a eu des échanges avec le Bureau de la concurrence du Canada, inquiet face aux arrangements que prennent entre eux les marchands pour coordonner leurs heures et jours d’ouverture.
L’article 45 de la Loi sur la concurrence vise les accords entre concurrents en vue de fixer des prix, d’attribuer des marchés, de limiter la fourniture d’un produit, toutes des infractions criminelles encourant une amende maximale de 25 millions de dollars et un emprisonnement pouvant totaliser 14 ans.
La correspondance avec la Direction générale des cartels et des pratiques commerciales trompeuses du dit Bureau de la concurrence du Canada donne de l’eau au moulin de l’AQMAT : sans un arrêté ministériel ou une modification de la Loi sur les jours d’admission dans les commerces de détail, il est illégal que deux quincailleries ou plus s’entendent pour coordonner leurs heures d’affaires. C’est pourtant la position actuelle du gouvernement du Québec qui nous dit : « Entendez-vous entre vous, l’État n’interviendra pas ».
Au nom des quincailleries, Richard Darveau entend pousser pour un débat sur la réduction des heures et jours d’ouverture que permet la loi actuelle sur l’admission du grand public dans les commerces afin d’exposer que le statu quo nuit à la compétitivité des marchands, entrave leurs capacités d’embauche et de rétention de personnel, dilue l’expérience client, en plus d’entraîner des fermetures de magasins ou des difficultés accrues pour leur revente.
« Seule la fermeture légale et systématique de toutes les quincailleries et centres de rénovation, peu importe la taille, la région et la bannière, va régler le statut précaire des magasins sur rue tout en évitant aux marchands de s’aventurer dans des apparences de collusion qui pourraient les rendre passibles d’amendes, voire d’emprisonnement, eu égard au Code criminel », indique le président et chef de la direction de l’AQMAT.
I am beyond frustrated that this is the response by government officials to what is a critical problem. This is the perfect example of shortsighted individuals who DO NOT understand, or have to live with the realities of todays marketplace.
I believe after having worked on the front lines of this pandemic, we should be afforded a little more consideration. We have remained on the front lines despite all the risk, cost, inconvience. We and our employees have been subjected to much harassment and bad behaviour by some clients. We now need to contend with a government that has too much time on its hands, and thereby turn against the very sector which has been present front and center supporting everyone in such trying circumstances.