« Il faut qu’on se donne une meilleure qualité de vie. Une loi doit nous protéger. C’est une question d’équité. » C’est essentiellement ce que soulève Sophie Denis, copropriétaire de la Quincaillerie Jean Denis qui a pignon sur rue à Saint-Raymond-de-Portneuf depuis 92 ans.
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Mme Denis soutient que c’est énormément de sacrifices d’ouvrir les dimanches et qu’elle ne reviendra pas en arrière. Elle pense ici tant à ses intérêts comme gestionnaire qu’à ses employés.
Le débat sur la question des dimanches n’est pas juste une question de « cash », affirme-t-elle en complétant par une question posée à voix haute: « Quelles sont les valeurs de société qu’on veut se donner? »
Mme Denis défend la cause des magasins familiaux qu’on retrouve au cœur de chaque village et qui devient en péril.
Pour Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT, Mme Denis exprime clairement et avec une belle empathie la réalité du terrain dans les régions. « Quand une quincaillerie est forcée de fermer par manque de main-d’œuvre ou de relève, c’est un pas vers la vie d’un village qui rapetisse ».