Le changement climatique fait référence à toute variation de température dans le temps, qu’elle soit due à la nature ou aux activités humaines. C’est comme la ménopause, finalement.
Je ne sais pas réellement ce qui explique qu’on soit passé de 33,5˚ hier à plus ou moins 20˚ aujourd’hui, mais je sais que cela a causé une rupture des stocks de climatiseurs, tout comme cela créera un surplus d’inventaire dans un mois parce que certains acheteurs auront surréagi au phénomène.
J’ignore également les causes du comportement bipolaire du Canadien sur la glace devant les agents oranges, ces tueurs en séries éliminatoires.
Je me surprends toujours des montées et des descentes en bloc du prix du carburant d’une station à l’autre alors que les collusions sont officiellement interdites.
Je suis toujours et encore ébahi devant la manne d’éphémères, ces insectes envahissant le grand Montréal et aussitôt disparus parce que nés sans bouche.
Je subis comme vous les hauts et les bas de l’activité boursière, l’optimisme d’Obama si vite ombragé, les bouchons de circulation générés par d’imprévisibles travaux publics, sans parler de ces clients qui tardent et tardent à répondre à une simple requête, mais qui deviennent d’impitoyables pressés à leur heure.
Et je rêve d’un peu de stabilité. De durée. D’une stimulation née du calme.
Puis je m’endors paisiblement. Rien ne se passe.
Parce que le chaos est créateur. Alors je me remets à apprécier la vie et ses travers.