Le blog de Richard


Élection fédérale : les partis politiques soumis à cinq de nos enjeux

Je n’ai pas le mandat de vous dire pour quel parti voter le 21 octobre et encore moins la permission de vous dévoiler pour qui, moi, comme citoyen, j’entends donner ma confiance. Mais c’est mon rôle, comme président et chef de la direction, d’analyser les formations en lice selon les priorités des membres et de l’industrie afin qu’on maximise par nos votes l’élection de députés et de partis qui se montrent les plus sensibles à nos intérêts.


L’obsolescence programmée et l’usage unique : à combattre pour un capitalisme durable

La lutte contre l’obsolescence programmée et le droit à la réparation font l’objet de pas moins de 25 projets de loi aux États-Unis et deux au Canada ont été introduits et proposés depuis 2017, dont le numéro 197 à l’Assemblée nationale, appuyé d’une pétition signée par plus de 45 000 citoyens du Québec. Le momentum est approprié pour que l’industrie de la quincaillerie aussi remette en question nombre de ses pratiques.


En finir avec le plus bas prix à tout prix

Si la règle du plus bas soumissionnaire, que ne semble pas vouloir remettre en question le gouvernement du Québec dans l’octroi de contrats immobiliers et routiers inquiète architectes et ingénieurs, on doit aussi la critiquer et la combattre.




Notre industrie victime de politicailleries

Hier dans l’Opposition, la Coalition Avenir Québec poussait les libéraux à ne pas mettre fin au crédit fiscal RénoVert. Maintenant au pouvoir, elle a aboli le programme, prétendument associé à l’image d’un autre parti que le leur. Motivation politique qui n’a pas lieu d’être quand les intérêts suprêmes de l’activité socio-économique de toute la société est concernée.


Le budget fédéral et nous : bof!

LE BLOGUE DE RICHARD

Le gouvernement libéral en préparation électorale courtise les plus grandes cohortes de voteurs. Les locataires qui aspirent à devenir proprios sont effectivement nombreux. Entre 5000 et 8000 Québécois devraient se montrer intéressés à acquérir une première maison, charmés par un prêt de 5 à 10 % de la SCHL et par un accès à leur RAP augmenté à 35 000 $ pour contribuer à la mise de fonds.


La résistance étanche des quincailliers à la formation continue de leurs effectifs

Richard Darveau,

Président et chef de la direction, AQMAT

J’ai une chance que la quasi totalité d’entre vous n’avez pas. Celle de compter sur une directrice générale adjointe arabe. Une chance parce que côtoyer Bouchra me donne accès à une vision du monde plus complète que celle alimentée par ces foutus algorithmes qui ne font que renforcer nos convictions et nous gardent ignorants de l’autre, des autres…


L’AQMAT : plus politique, plus économique

Richard DarveauPrésident de l’AQMAT et chef de la direction


L’année 2019 à l’AQMAT est sa 79e depuis sa naissance en 1940. Un chiffre quelconque, en tout cas en comparaison avec l’anniversaire qui s’annonce pour 2020. Sauf que le monde économique et technologique est si turbulent, la scène politique tellement fébrile, avec un nouveau parti au pouvoir à Québec et une lutte de valeurs qui s’annonce à Ottawa, que les relations gouvernementales et médiatiques que j’entretiendrai en votre nom cette année n’auront, elles, rien d’ordinaire.


Contre le protectionnisme, pour la discrimination positive

L’affaire Sico, ainsi faut-elle la nommer, a pris des proportions… disproportionnées. Jamais le premier ministre du Québec n’aurait dû en appeler au boycottage de la marque.

Suis-je en train de parler des deux côtés de la bouche alors que Bien fait ici est lancé à l’initiative de l’AQMAT, un programme né pour encourager l’achat d’articles de quincaillerie et de matériaux de construction fabriqués dans nos usines ?

Non. Explications.

La perte d’emplois manufacturiers est une triste nouvelle; celle provoquée par la fermeture de l’usine de PPG pour ses produits Sico à Québec, arrondissement Beauport, nous consterne tous.

C’est une conséquence du marché totalement ouvert qui caractérise la mondialisation actuelle et la forme qu’a progressivement adopté le capitalisme qui régit notre consommation : les actionnaires ont le dernier mot.

Ceci survient quand aucun mouvement n’est initié pour contrer la standardisation universelle des produits ni l’hégémonie graduelle des plus grands sur ce qu’on achète et vend.

D’où la raison d’être du programme Bien fait ici et de son équivalent en anglais, Well Made Here : il ne protégera rien tout en discriminant positivement auprès des utilisateurs finaux les produits faits ici.

Nos amis agriculteurs ont réussi à semer (!) dans la tête des consommateurs que ces derniers avaient un certain pouvoir sur les décisions de leurs marchands, de leurs groupements et des fournisseurs de tenir ou non telle gamme de produits.

L’AQMAT et ses partenaires n’entendent pas interférer dans les tractations entre les fabricants, les bannières et leurs marchands affiliés. Mais nous ne sommes pas apôtres de la fatalité pour autant. Nous sommes parties prenantes d’un écosystème où nous pouvons nous comporter comme des agents de changement.

Comment? En diffusant de l’information rigoureuse sur les manufacturiers qui acceptent de jouer le jeu de la production locale malgré des conditions parfois jugées hâtivement perdantes et en orchestrant des campagnes dynamiques aux fins de positionner les marques faites au Québec et au Canada dans la tête des bricoleurs et des entrepreneurs en construction.

Bien fait ici entend aider tout manufacturier, peu importe sa taille ou sa nationalité, qui procure des emplois au pays et y fabrique des gammes de produits résidentiels. Tel est le cas de PPG, détenteur de la marque Sico.

Le véritable dernier mot appartient au client. Nous verrons à créer une plateforme pour qu’une conversation s’établisse avec lui.

 

Richard Darveau, président et chef de la direction