Le blog de Richard


(Pas) encore de la (bonne) bouffe?

On ne s’est pas parlé depuis les six tourtières, cinq salades aux patates, trois bûches de Noël, deux bouteilles et une grosse dinde.

Ça fait un bail, même un bye bye!

Première bonne nouvelle, les Mayas se sont trompés. Ou bien c’est nous qui interprétons mal leur calendrier.

Deuxième bonne nouvelle, le mercure fluctue follement, entraînant dans ses montées et ses descentes des fissures à réparer, de la neige à pelleter, des appareils de chauffage ou de l’isolation à acheter. Bref, l’activité ne manque pas chez nos membres.

Troisième bonne nouvelle, le menu du 1er Gala Reconnaissance AQMAT est choisi. Le chef Soulard du Château Frontenac nous concoctera des plats qui nous feront renouer avec la bonne bouffe des Fêtes récentes. Même qu’on fera des jaloux, jugez par vous-même:

Boucle de saumon fumé accompagnée de câpres, oignons et citron

Potage de betteraves rouges, trait de crème fraîche 
Mignon de cerf aux griottes, nœud papillon en pâte filo, sauce Grand Veneur
Millefeuille au chocolat en forme de boucle, mousse de chocolat au lait, bille de meringue et coulis de framboise

Blanc: Chardonnay, Oyster Bay de Nouvelle-Zélande
Rouge:  Merlot/Cabernet-Sauvignon, Calvet Réserve, Bordeaux 

Bar à cafés aromatisés et alcoolisés 
Si je vous ai mis l’eau à la bouche et que vous n’avez pas encore réservé votre place au Gala ni votre chambre au Château, communiquez maintenant avec Alexandra Tolza.


Ca brasse dans la peinture!

Par concomitance plus que par complot, les États-Unis semblent vouloir revenir en force dans la peinture au Québec et dans l’ensemble nord-américain.

Après l’acquisition majeure du consortium mexicain Comex par Sherwin-Williams, voici que la scandinave AkzoNobel vend pour un milliard de dollars sa place prépondérante dans les peintures grand public à un autre géant américain, PPG Industries.

Qu’est-ce que cette nouvelle transaction aura comme impact sur nos marchands? La question est posée. Les réponses sont aussi variées que le nombre de personnes interrogées.

« La marque Sico et ses cousines Delux, CIL, etc. font tellement partie du patrimoine québécois que PPG serait bête de les éliminer. »

« Les magasins de peinture, c’est une chose, les ventes en quincaillerie et centre de rénovation, c’en est une autre. Je ne suis pas inquiet. Ces gens d’affaires ne tueront pas la moité de leur réseau que nous représentons. »

Il faut quand même souligner quelques faits qui méritent réflexion d’ici à l’arrivée de 2013.

PPG a de grandes marques de peinture telles Olympic, mais c’est d’abord et avant tout une entreprise connue pour ses parts de marché dans la peinture automobile.

PPG, tout comme Benjamin Moore, n’a jamais jusqu’à maintenant priorisé les ventes par le truchement de marchands indépendants. L’entreprise de Pennsylvanie favorise ses magasins corporatifs et ses franchisés. Dans un tel contexte, nos quincailleries et centres de rénovation seront-ils encore dans le plan de match?

Tous nos membres qui vendent du Sico actuellement et d’autres marques développées par AkzoNobel proposent aussi aux consommateurs au moins une autre marque et souvent une marque maison aussi. Leurs clients ne se retrouveront pas sans peinture. Mais l’idée pour certains de nos membres de ne plus détenir de Sico sur leurs tablettes doit leur donner la chair de poule.

Quart de Rond reviendra sur le sujet avec moult entrevues dans son numéro de janvier. D’ici là, je souhaite que ça ne brasse pas autant dans votre vie privée et professionnelle durant les Fêtes, période où on cherche le calme et le repos.

Que Noël vous permette donc de faire le vide… pour que vous puissiez refaire le plein avec l’avènement d’une nouvelle année!


Quoi maintenir, quoi changer

Ceux qui me connaissent me savent plus combatif qu’optimiste, content quoiqu’éternel insatisfait. Ma nature me conduit donc à me repaître avec nos bons coups et à critiquer ce qui ne va pas, tout à la fois. Ce que je ferai, dans cette chronique de décembre qui dresse le bilan de 2012.
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Au rayon des points positifs, je range notre achalandage accru, les fondations du gala et la construction d’un noyau dur d’employés. Décortiquons ces trois points.
Nos événements en 2012 ont tous été plus populaires que l’année précédente, elle-même en avance sur 2010. Il faut s’en féliciter en ces temps où déplacer du monde est rendu plus ardu. Mieux, je suis persuadé qu’on aura aussi plus de participants à toutes nos activités en 2013.
Je me réjouis particulièrement de l’échafaudage d’un gala annuel sur des bases pérennes que sont le dépôt de candidatures ouvertes à tous et sans critères discriminatoires ni lourdeur de paperasse, le vote des membres pour légitimer le concours et la sélection finale des lauréats soumise à des entrevues devant des jury indépendants de l’AQMAT.
Alexandra, Bouchra, Charles David, Claude, Jacques, Karine, Kathleen, Laurie-Anne deviennent des prénoms familiers à vos oreilles car ils et elles gagnent en ancienneté et en connaissances. Si on ajoute le fait que j’ai moi-même renouvelé un contrat de travail avec l’AQMAT pour cinq ans, on peut affirmer que cette année, la permanence de votre association a pris racines, un arbre se déploie, d’où naissent de premières branches porteuses.
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Retournons la médaille pour scruter un seul point noir, mais gros et gênant, qu’il faut effacer: la non-participation des membres à nos Programmes Partenaires Privilèges.
Du fait que nous comptons 900 entreprises membres qui emploient entre 20 000 et 30 000 employés, n’ayons pas peur des mots ni des chiffres : 70 élèves aux dix cours de formation technique offerts en notre nom par l’Institut de Quincaillerie du Québec est un échec; à peine 50 entreprises qui bénéficient de notre mutuelle de santé et sécurité au travail ou de notre assurance collective, c’est nul. Tout aussi inacceptable est le fait que moins de cinq entreprises membres ont utilisé nos experts en relève ou en prévention des vols et des fraudes.
Je pourrais continuer ainsi car aucun de nos programmes partenaires n’est performant.
On s’est donc attaqué à la fois au problème des contenus de ces prestations, de leur présentation et de leur commercialisation. Je pense que les leçons de la faillite qui se pointait ont été tirées. Tout ou presque vient d’être jeté pour faire place, en 2013, à de nouveaux produits, marchandisés autrement, communiqués plus scientifiquement.
La cotisation payée à une association patronale est rentable dans la mesure où le membre consomme ce qu’elle lui offre.
On sait quoi maintenir et quoi changer. Et on le fera. C’est ma résolution du Nouvel An que je vous révèle à l’avance. Tout comme mes vœux de Joyeux Noël !


L’après-Noël nous excite

C’est pas Noël qui provoque l’électricité contagieuse ici au bureau de l’AQMAT. C’est l’après-Fêtes. Aussi appelé le 1er Gala Reconnaissance AQMAT.

On est tellement content d’avoir franchi la troisième des six étapes menant à la mise au monde de notre événement. Je parle du vote pour choisir les 48 finalistes parmi les 72 dossiers reçus au préalable, deux étapes qui étaient précédées de la mise sous contrat des commanditaires de l’événement.

J’ai écrit 48, mais en fait, on se retrouve avec 49 finalistes car dans la catégorie de prix Loyauté, il y avait égalité des voix.

Commence maintenant la quatrième étape, cruciale aussi, celle de la vente des billets.

La salle de bal du Château Frontenac peut accueillir au maximum 540 convives. Autrement dit, 54 tables de dix personnes. Il faut acheter maintenant car à partir du 1er janvier 2013, nos tarifs sont majorés de 50 %. Pourquoi? Parce qu’on veut provoquer votre action et ne pas mourir d’anxiété pendant les Fêtes.

L’événement coûte près de 250 000 $, alors comprenez notre nervosité!

Pour commander vos billets, cliquez ici.

Quand on aura atteint la barre des 400 personnes inscrites, notre seuil de rentabilité, on se sentira déjà mieux!

Il restera alors à passer à l’avant-dernière étape consistant à accompagner les finalistes dans le dernier sprint menant à la consécration des lauréats choisis après audience devant des jury indépendants.

Puis la boucle se refermera avec la livraison du show à proprement parler, en termes artistiques et gastronomiques. Sincèrement, c’est l’étape qui m’énerve le moins; on a retenu les services de professionnels de la scène et que dire de la confiance que nous avons dans le chef Jean Soulard et son équipe du Château Frontenac sinon qu’elle est quasi aveugle.

On a vraiment hâte de vous voir avec noeuds papillon et robes longues (Mais pas les deux sur la même personne!)


Vous, citoyen corporatif

Je me sens poussé à la plaidoirie aujourd’hui. D’où mon ton un peu professoral. Je m’en excuse. L’enjeu est trop solennel pour que je verse dans la légèreté.

Le vote est ce qu’il y a de plus fondamental pour une société. C’est par ce geste qu’on accomplit un premier pas comme citoyen.

Or, l’AQMAT veut vraiment honorer ceux et celles qui le méritent, et que clients et fournisseurs sont les mieux placés pour poser un tel jugement.

Il m’importe donc de demander aux membres qui ne l’auraient pas encore fait de bien vouloir procéder à leur vote.

Le vote de quoi? Pour qui?

Le vote menant à l’élection des meilleurs employés et des meilleures entreprises de l’année 2012, processus menant au 1er Gala Reconnaissance AQMAT, organisé le 26 janvier 2013 au Château Frontenac à Québec.

La période de vote devait se terminer aujourd’hui. En raison des retardataires, nous allons la prolonger jusqu’au 7 décembre.

La dizaine de minutes que vous consacrerez à lire les dossiers de candidatures fera la différence car elle s’ajoutera à l’investissement de tous les autres membres. Et c’est ainsi que nous pourrons légitimement consacrer nos champions.

Si vous n’avez pas reçu un bulletin de vote électronique, communiquez sans tarder avec nos bureaux:

Alexandra Tolza
450-646-5842, poste 228


Faire un peu moins avec beaucoup moins

C’est sans doute la peur des bandits à cravate et à casque de construction qui permettra un jour de boucler la ceinture budgétaire du gouvernement du Québec.

Ironique, non? Eux qui nous ont coulé à coups de prix fixés et de fonctionnaires graissés pour qu’ils ferment les yeux sur des factures gonflées deviendront nos sauveurs.

Façon de parler. Manière de bloguer. Vrai quand même dans le fond.

Les escrocs craignent trop de se faire prendre par la commissaire ou la police ou les journalistes.  Ils vont censurer leurs intentions de corrompre et leurs actions collusoires à cause du braquage des projecteurs sur l’industrie et les lois et moyens de contrôle plus méticuleux que prennent les municipalités et les ministères pour ne plus se faire piéger.

Cette prudence devrait permettre à l’État québécois de renouer, un jour prochain, avec un exercice sans déficit.

Que j’ai hâte. Car telle est la condition pour que 100 % du fruit de nos taxes et impôts serve à nous offrir des prestations moins grevées par la gourmandise de gouvernements insouciants; tous, depuis les années 80, peu importe la couleur du parti, ont élevé le niveau de la dette à des proportions beaucoup trop grandes par rapport au PIB.

L’État rapetissera aussi de taille, c’est forcé. Le non renouvellement d’une partie des fonctionnaires qui partent à la retraite soulagera le Trésor. Ce faisant, pour maintenir une qualité de service acceptable aux citoyens et aux entreprises, il faudra que le gouvernement revisite sa bureaucratie pour rendre l’appareil moins gras. Comme nos entreprises ont toutes appris à le faire depuis une décennie.

Au bout de l’exercice (jamais conclu), on en sortira tous gagnants. Et cela aura été grâce aux malfaisants dont les vices exagérés nous auront forcé, enfin, à reprendre le contrôle.


Remontée aux racines du bien

C’est magique. Où je suis, il n’y a aucun accès Internet ni cellulaire. Et pourtant, vous me lisez.

C’est mon équipe qui a appuyé sur le bouton « send » de ce blog court comme un twit, parce qu’écrit à la sauvette, un pied dans l’avion, l’autre presque dans l’arbre-maison ou la maison-arbre* où je m’en vais nicher pendant une huitaine avec ma douce.

On se reparle quand je redescends, de l’arbre, puis de l’avion.

*


Une industrie qui se dégêne enfin!

« On ne pense pas se présenter au gala parce que y’en a qui sont tellement meilleurs que nous »

« C’est pas dans notre culture d’entreprise de se vanter »

« On ne peut pas mettre en vedette un employé quand on encourage le travail d’équipe »

Mais qu’est-ce qu’on n’a pas entendu comme réactions! Quand l’équipe de l’AQMAT a cogné à la porte des membres pour qu’ils présentent une candidature en vue du Gala Reconnaissance, c’était pour plusieurs quelque chose de gênant.

Je reconnaissais là le pays des gens humbles, parfois inconscients de leur succès, du moins mal à l’aise à l’idée de dire haut et fort à la communauté d’affaires qu’ils ont réussi.

Pour se rendre à une soixantaine de dossiers de candidature, il aura donc fallu se battre contre des entrepreneurs habitués depuis longtemps à l’ombre. Tant et si bien qu’au premier soleil proposé, la plupart des sollicités ont été aveuglés.

L’édition deux sera facilitée sans doute, après que les absents auront constaté à quel point d’être finaliste ou lauréat au Gala Reconnaissance apporte son lot d’effets positifs collatéraux.

Le marchand qui remportera sans y croire comprendra le véritable sens de l’expression « l’avenir appartient à ceux qui se lève tôt »; pour avoir la chance de gagner, encore faut-il, en effet, oser se présenter.

Le fournisseur qui craignait de trop se vanter recevra tant de félicitations pour son courage qu’il trouvera qu’un peu de publicité positive sur soi rendra les clients et les fournisseurs fiers de faire affaire avec lui.

Les honneurs obtenus par un individu au gala rayonneront sur toute l’équipe et généreront le goût pour d’autres de venir y travailler.

Par ce Gala Reconnaissance et le partenariat média avec le journal Les Affaires, l’AQMAT met sous les réflecteurs ses meilleurs, du moins ceux qui, parmi les meilleurs, auront osé se présenter publiquement comme tel.

Je veux les remercier tous et chacun d’avoir eu confiance en nous… et en eux!


De victime à gouverneur

Le bandit qui a offert des pots-de-vin année après année s’affiche en victime, arguant qu’il n’avait pale choix. Un système s’imposait, s’opposait à ses valeurs.
Le fonctionnaire qui les a accepté, contrat après contrat, se dit aussi pion d’une machine. L’enfer c’est les autres, disait Sartres. Il est la pute qui n’existerait pas sans client. On ne peut lui donner tort, ce qui ne lui donne pas raison pour autant. 
Les élus logent à la même auberge, celle de l’irresponsabilité. Ce sceau de l’impuissance qui brille d’une apparence de bonne conscience, mais qui au fond, ne trompe personne, pas même son auteur.
Face à tant de manque d’hommes dignes, je ne me sens pas désabusé. Inquiet. Désireux de passer de la parole à l’acte. Explications. 
On peut bien se faire croire que la Commission Charbonneau n’enquête que sur l’octroi et la gestion des contrats publics. Pour le commun des mortels, sa portée irradie sur toute l’industrie de la construction. 
Oeuvrer dans l’univers des travaux de rénovation et de construction est en voie de devenir une tare de naissance. 
Au point où journalistes et grand public pourraient suspecter que vous versez en amont dans la collusion avec vos pairs et en aval, que vous corrompez vos clients pour le simple fait que vous êtes un marchand desservant un marché municipal ou que vous fabriquez des tuyaux. On peut jouer au golf ou manger dans un restaurant italien sans problème quand on est infirmière ou libraire, mais si on est associé à la construction, c’est louche. 
On n’a donc pas le choix de se sentir concernés par ce qui est mis au grand jour par le travail concomitant des commissaires, des policiers et des médias. Par le risque d’éclaboussures. Par obligation morale. Pour notre pérennité. 
Pendant que le linge se lave en public, notre communauté d’affaires, qui brasse environ 15 milliards de dollars au Québec, il faut agir. 
Un capitalisme débridé, sans règles garde-fou ni pare-feu ou sans pouvoir de les appliquer, se mue en far-west où les 99 % des entreprises et des clients qui compétitionnent dans les règles se sentent floués. 
À l’AQMAT, on a commencé l’exercice il y a trois ans avec l’adoption d’un code de déontologie couvrant trois points : la qualité des produits fabriqués et vendus eu égard aux codes et normes en vigueur ; le respect des lois et règlements, incluant des mesures pour combattre le travail au noir ; la prévention de la collusion en donnant préséance à l’intérêt général devant tout intérêt particulier.
Nous en sommes à se donner les moyens collectifs de faire connaître notre éthique auprès de nos publics. Histoire d’offrir un plancher rassurant à ceux qui veulent faire affaire avec les nôtres. Histoire de montrer que nous voulons contrer tout stratagème de corruption et de collusion pour instaurer de meilleures pratiques dans l’avenir. 
Le plan triennal 2013-2015 qui vous sera proposé au Congrès des décideurs (le 17 mars 2013, Hostellerie des Deux Rives, Beloeil) abordera le défi de faire connaître la qualité comportemen- tale des membres formant l’AQMAT. 
Nous ne sommes victimes d’aucun système. Nous gouvernons notre destinée.


Utile et fragile château de cartes

Ce matin, après la conférence d’un économiste de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) dans le cadre de la Conférence annuelle Hardlines à Toronto, j’ai demandé si lui, un expert en pronostic, était en mesure ou non de confirmer que la SCHL resterait en vie. Il m’a fourni une réponse censurée.

En réalité, voici le jeu politique qui se passe. La SCHL est une socité d’État chargée, depuis 1946, d’assurer les prêts hypothécaires difficiles, de soutenir le logement social et d’agir comme source de statistiques en matière d’habitation. Le ministre des Finances du Canada suggère depuis quelques jours sa privatisation.

Sans remettre en question les trois rôles, le présent gouvernement ose se questionner à voix haute sur la pertinence de voir une créature gouvernementale prendre des risques et en quelque sorte, jouer à la banque et à l’assureur, activités que pourraient volontiers tenir les institutions financières et les compagnies d’assurance, croit le ministre.

J’appuie le principe de ne rien considérer comme acquis. La société d’aujourd’hui n’est plus dans la situation d’après-guerre marquée par une pénurie de logements. Les taux d’emprunt de l’ordre d’un ou deux pour cent ont démocratisé l’accès à la propriété.

C’est pourquoi j’avais apprécié les contre-mesures que le même gouvernement a pris pour réduire les mauvais achats de propriété reposant sur des hypothèques de 40 an, en ramenant le plafond du terme à 25 ans.

Il était temps.

Quand on pense que le tiers du PIB du pays repose sur la capacité des consommateurs à rembourser correctement et entièrement leur prêt hypothécaire dont la SCHL s’est portée garante parce que, dans la plupart des cas, aucune banque à charte n’était disposée à s’exposer à autant de risque, ça engendre deux questions spontanées:

– Quelle banque ou quel fonds de capital de risque voudrait et pourrait prendre la place de la SCHL alors que l’équilibre du château de cartes relève de conditions non contrôlées: économie mondiale, politiques américaines, taux de chômage, etc?

– Si un privé reprenait néanmoins le portefeuille, n’exigerait-il pas un nantissement du gouvernement pour éviter d’être floué par d’éventuelles mauvaises transactions commises avant sa prise de possession?

Ce qui revient à dire que nous, les contribuables, dans tous les cas de figure, demeurons imputables pour le laxisme entourant les anciennes garanties de prêt, exacerbé par une probable hausse du taux d’intérêt qui ne restera pas éternellement à 1 %.

Alors laissons donc les choses ainsi. Les bonnes décisions de gouvernance ont été prises. Aller plus loin, jusqu’à tuer la SCHL, pourrait être un geste de trop.