Qu’on en parle en mal ou en bien, mais qu’on en parle.
Rien de plus faux que cet adage entendu depuis toujours.
Chaque parole, chaque écrit négatif sur nous, sur notre entreprise, sur notre marque devrait nous faire réagir. S’en inquiéter.
L’idée n’est pas de vouloir faire plaisir à tous et chacun. Le but est d’aspirer à un taux de contentement optimal auprès des gens qu’on vise.
Paraît-il que 60 % des gens qui quittent un magasin avec un sentiment de satisfaction ne reviennent pas. Parce qu’être satisfait ne suffit plus. Le consommateur est plus exigeant.
Je n’ai pas vraiment participé au 4e Congrès des Décideurs de l’AQMAT. J’étais trop occupé à préparer l’assemblée générale qui suivait l’événement. Sauf que je l’avais conçu et organisé ce congrès. Puis j’ai sondé quelques dizaines de participants à son issue. Dès lors, j’ai pu arriver à la conclusion que RÉPUTATION était le mot-roi qui revenait sur toutes les lèvres.
On doit être plus sensible à préserver sa bonne réputation personnelle et corporative pour espérer attirer des acheteurs (si on veut vendre son entreprise), ou pour pousser une nouvelle marque sur le marché (on voit comment l’excellent téléphone Blackberry en arrache parce que son géniteur, la firme RIM, affiche une étoile de réputation bien pâle), ou encore pour attirer et garder du bon personnel.
Or, pour qu’on ne parle qu’en bien de nous dans les milieux où on évolue suppose que de la cohérence se dégagera entre nos gestes et nos paroles. On doit se comporter d’une manière qui prouve à tous les clients, fournisseurs et employés qu’on accomplit ce qu’on prétend.
Nos bottines doivent suivre nos babines.
Soixante-dix membres présents au 4e Congrès des Décideurs de l’AQMAT tenu mardi à Beloeil ont reçu une leçon sur l’importance, que dis-je, la nécessité de considérer sa réputation comme son plus bel actif. Cela vaut pour soi comme pour son entreprise.