Casser les casseurs

Ça sent la coupe, me dit toujours mon coiffeur quand j’entre chez lui.

Blague à part, le soir du Gala 70e anniversaire de l’AQMAT ce dimanche à Bécancour, nos écrans devront se partager entre des images historiques sur notre industrie et, Sainte-Flanelle oblige, des extraits du premier match contre les Bruins ou les Flyers.

Hélas! les deux activités partagent le même ombrage que leur font une minorité. Dans le cas du hockey, notre passion est refroidie par des vandales qui abusent de notre sens citoyen. Ces casseurs de party, de voitures et de vitrines commerciales nous empêchent de bien vivre le moment présent.

Notre minorité nuisible à nous, ce sont ces quelques têtes fortes qui manœuvrent en marge des normes de la construction, éclaboussant de leurs pots-de-vin et de leurs esclandres verbales toute une industrie.

Nous savons que la quasi-totalité des affaires que nos membres brassent entre eux et avec le grand public est nette et légitime. Nous savons aussi que 99,9 % des fans du bleu-blanc-rouge sont 100 % contre la violence gratuite. Mais comme le Canadien, on subit chaque reportage sur les actes de nos voyous respectifs, leur mise en accusation, les témoignages qui s’ensuivent et leur condamnation comme une gifle au visage. À la différence que la baffe, elle, est ponctuelle, alors que le vandalisme du matériel et de nos valeurs semble revenir et nous hante.

La Coupe « c’t’année » (c’est ainsi que mon fils, plus jeune, un peu dyslexique, appelait la Coupe Stanley!) devrait nous aider à oublier nos maux…

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