« Bien fait ici » prend les moyens pour inscrire l’achat local dans la campagne électorale fédérale

En qualité de président-directeur général de l’organisme « Bien fait ici », Richard Darveau a rédigé hier une communication à l’intention des candidats à l’élection fédérale. De larges segments de la communication intitulée « Acheter Canadien donne du tonus aux régions et lutte contre les GES » ont été repris par plusieurs journaux (Le Soleil, Le Droit, La Tribune, Le Nouvelliste et La Voix de l’Est.

D’autres médias francophones et anglophones la rediffuseront sans doute dans les prochains jours.

En gros, la lettre donne les avantages d’acheter Canadien sur trois plans et procède en présentant les caractéristiques intrinsèques du geste d’acheter local en plus de comparer les impacts socio-économiques et écologiques d’importer des matériaux d’outre-mer.

Cliquer ici pour prendre connaissance de la lettre in extensio.

Un courriel-type sera aussi envoyé aux manufacturiers du programme afin qu’ils prennent quelques minutes pour le personnaliser et l’envoyer à ces mêmes candidats ainsi qu’à leurs médias locaux.« Nous avons choisi d’écrire personnellement aux candidats des cinq formations en lice dans les circonscriptions où il y a soit le siège d’une bannière, soit une des 160 usines participantes qui est en production », explique Célie Cournoyer, directrice des opérations.

En effet, complémentairement à l’action politique menée par la permanence de « Bien fait ici » durant la campagne électorale, l’intervention de chaque manufacturier participant au programme dans sa propre circonscription peut faire une différence.

« Les candidats et candidates à l’élection fédérale qui recevront une communication d’une entreprise de leur coin ne réagiront pas de la même manière. Ils devront en tenir compte dans leur porte-à-porte. Et s’ils sont élus, ils prendront le pouvoir avec en tête le message qu’un manufacturier de leur comté leur aura communiqué », explique Richard Darveau, président-directeur général de l’organisme « Bien fait ici ».

C’est fort de cette croyance que des outils ont été élaborés par l’équipe de « Bien fait ici ». D’abord, un message-type à envoyer par courriel a été développé.

Le message proposé aux manufacturiers exprime la fierté et la reconnaissance qu’ils auraient si le parti qui formera le prochain gouvernement autant que tous les partis d’opposition appuient le programme « Bien fait ici » pendant la campagne. Ainsi, après les élections, peut-être que notre OSBL pourra bénéficier d’un appui financier échelonné sur trois à cinq ans afin de créer chez les consommateurs en quincaillerie et les entrepreneurs en construction le réflexe d’acheter Canadien.

Le message postule que soutenir l’activité manufacturière canadienne aide au tonus socio-économique de la région parce que les emplois en usine sont nombreux, stables et généralement bien rémunérés, mais aussi et surtout parce que les entreprises fabricantes génèrent trois fois plus de retombées économiques et fiscales que celles qui se contentent d’importer de la marchandise.

Et dans le cas particulier du programme « Bien fait ici », le message souligne que l’utilisation de matériaux moins énergivores et tributaires de circuits d’approvisionnement plus courts favorise la réduction des GES. Cet argument permet de positionner les candidats politiques face à la lutte aux changements climatiques.

Un accès à la liste de candidatures de chaque circonscription leur a aussi été fourni afin qu’ils n’aient pas à se casser la tête pour trouver des adresses courriel.

« L’opération pourrait être bonifiée si une copie de la lettre du manufacturier est acheminée aux médias locaux», propose M. Darveau.

Précisons que les territoires où opèrent des usines de matériaux participante ou bien les sièges des bannières partenaires ont été priorisés pour cette offensive.

Enfin, nous avons demandé aux chefs de partis de nous livrer leur point de vue sur l’achat local, l’encouragement au secteur manufacturier et plus  spécifiquement leur opinion sur le soutien au programme « Bien fait ici ».

L’électeur est de plus en plus conscient des effets multiplicateurs des emplois manufacturiers pour sa région et pour le financement des besoins de l’État. En anticipation de l’élection prévue le 20 septembre, la permanence de « Bien fait ici » s’est activée à provoquer l’attention des chefs de partis politiques afin de connaître la place que leur plateforme électorale fait ou fera à trois enjeux.

Voici les trois éléments sur lesquels les chefs ont été invités à se prononcer :

  1. Rapatrier certaines productions de composants clés pour sécuriser les chaînes d’approvisionnement des fabricants opérant au Canada
  2. Encourager les consommateurs à choisir des produits véritablement « Fait au Canada »
  3. Favoriser davantage les fournisseurs domestiques pour leurs propres approvisionnements

Nous vous ferons part dans un délai maximum d’une semaine.

L’équipe de « Bien fait ici » entend demeurer active tout au long de la présente campagne dans l’intérêt des manufacturiers, des bannières et des organismes qui participent au programme.

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