Rebonjour chers lecteurs,
Depuis que 2008 nous a fait bye bye, je sens comme un décalage. Médias et économistes prennent l’allure de prophètes de malheur tant Monsieur Tout-le-monde continue, bon an, mal an, à consommer comme si de rien n’était.
Youhou! Quand sont en crise boursière, immobilière et manufacturière à la fois les États-Unis et l’Ontario, où sont achetés plus de 80 % de toutes nos productions, sans compter la frilosité des banques à l’idée de prêter dans un tel climat, il faut être jovialiste pour croire que la situation ne touchera pas l’emploi, la confiance et, partant, le pouvoir d’achat chez nous.
C’est le monde à l’envers. Il y a seulement quelques années, l’univers virtuel avait artificiellement gonflé, donnant un nouveau sens au mot « bulle ». Aujourd’hui, c’est le contraire. La réalité bien réelle (!) semble nous échapper.
Les chiffres de nos détaillants durant les Fêtes et l’achalandage dont on a tous été témoins sont trompeurs. Seul le profit net, le bottom line, sera révélateur. Quant aux consommateurs, l’envie de revêtir l’habit du Père Noël avec des lunettes roses était visiblement plus forte que celle de jouer au comptable empêcheur de danser en rond.
À tout malheur quelque chose est bon, dit-on. C’est ce que l’équipe de rédaction du magazine Quart de Rond de janvier-février se dit aussi, elle qui se gratte la tête en ce moment pour trouver du positif et des trucs qui fonctionnent pour aider nos commerces à regarder la réalité bien en face, et les aider à être bien préparés.