Acheter local ? Oui mais… ça coûte cher !

Acheter local semble parfois plus dispendieux que d’acheter des produits fabriqués à l’étranger. Cependant pensez-y bien, votre achat à de fortes probabilités d’être beaucoup plus durable.

Effectivement, les produits manufacturés au Canada intègrent souvent des matières premières de bonne qualité, provenant souvent d’ici. Différentes raisons motivent les fabricants d’agir ainsi. Certains le font pour des questions éthiques, d’autres par fierté ou tout simplement pour l’accessibilité des intrants. Une chose est certaine, tous veulent offrir un produit de qualité au juste prix.

Comment choisir ?

Imaginons que vous deviez achetez un marteau. Vous allez chez un marchand où plusieurs modèles sont présentés. Les prix varient de 8 $ à 50 $ et même plus. Vous vous dites : comment justifier cette différence de prix ? En quoi peuvent-ils être si différents ?

Le premier constat que vous ferez assurément est que le moins dispendieux provient de l’étranger. Deuxièmement, si vous parlez avec l’employé du département, il vous dira probablement que la qualité de fabrication ou que le matériau utilisé pour le manche est de faible qualité. La réalité est que votre marteau à bas prix sera cassé dans un an ou deux. Peut-être qu’il ne survivra même pas à la première utilisation!

Pour bien choisir, vous devez penser à l’utilisation que vous allez en faire; ceci orientera la gamme de qualité qui correspond à votre besoin. Vous êtes un professionnel ? Un bricoleur expérimenté? Un utilisateur occasionnel ? Ensuite, la question du prix va se poser?

À moins d’être un professionnel, le consommateur a tendance à s’orienter dans le milieu de la fourchette de prix en se disant qu’il aura le meilleur rapport qualité/prix et il hésite entre deux ou trois modèles.  C’est à ce moment que vous pouvez faire un achat qui aura un impact positif sur l’économie de votre pays. Optez pour celui qui est fait ici, au Canada ou au Québec.  Pour vous aider, repérez l’appellation « Fait au Canada » ou des labels comme celui de « Bien fait ici/Well Made Here » qui vous indiquent que le produit est fait ici.

Cette réflexion s’applique à l’ensemble des achats : un pinceau à 20 $ ou un à 2 $ au Dollarama, un câble informatique à 5 $ ou 40 $, un lave-vaisselle à 400 $ ou 2 500 $ ?

 

 

 

Des tests qui ne mentent pas.

Avec des publications comme Protégez-vous, des émissions telles que l’Épicerie, Enquête, L’indice McSween, le réseau Internet qui donne accès à des blogues d’experts, le consommateur a développé l’habitude de s’informer et de comparer.

Lorsqu’on consulte les tests d’efficacité, on remarque que souvent les experts vont préférer les produits à l’efficacité éprouvée. Ce sont rarement les plus coûteux. Le meilleur choix financier se trouve rarement aux extrêmes mais plus souvent au milieu.

Acheter un produit très dispendieux est rarement un gage de qualité ou de durabilité en soi. Dans le haut de gamme, on paye souvent pour une réputation, pour des options plus luxueuses et pour le prestige qu’on en retire.

Le bas de gamme est par définition accessible. En revanche, sa fonction, son rendu, son ergonomie seront à peine respectés. Le matériel sera détérioré en peu de temps.

Comment acheter local sans se ruiner. Quelques astuces qui pourront vous aider.

  • Achetez moins, mais achetez mieux.
  • Ayez une pensée pour Pierre-Yves McSween et sa populaire prémisse : En as-tu vraiment besoin ?
  • Privilégiez des produits faits chez-nous, ce sont souvent les meilleurs et les plus durables. En les choisissant, vous devriez avoir besoin d’en acheter moins souvent.
  • Prenez soins de vos biens, vous prolongerez leur durée de vie.  C’est une habitude payante pour votre portefeuille et l’environnement.
  • Prolongez la durée de vie de vos achats en les chouchoutant.  Entretenez vos outils, suivez les directives d’entretien de vos vêtements.

 

Pour en savoir plus sur le programme d’achat local en quincaillerie qui est en train de se déployer, on visite le site ici-here.ca, surtout la page « À propos de ».

Les manufacturiers désireux d’y adhérer doivent communiquer avec Pier-Olivier Guimond  au 514 567-5242.

 

 

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