Ça va chauffer, je pense, à notre congrès du 15 mars. Les membres sont nombreux à soutenir une position ferme devant les émetteurs de cartes de crédit, principalement Visa et MasterCard, qui ont littéralement perdu la carte!
Tout le monde semble se faire avoir. Les marchands forcés d’accepter les cartes dites « Premium » et qui écopent de taux d’escompte de plus en plus élevés. Les consommateurs assommés par des taux d’intérêt de l’ordre de 20 % alors que le taux directeur de la Banque du Canada n’est plus que de 1 %.
Ottawa laisse faire. Non, ce n’est pas vrai. On laisse faire Ottawa.
Comme on a longtemps laissé les camionneurs augmenter leurs tarifs sans trop rouspéter. Le carburant a de nouveau atteint un plancher acceptable, pourquoi ne pas renégocier nos frais de transport? Pourquoi ne pas forcer les autorités à permettre le virage à droite à Montréal comme cela se fait à peu près partout sur le reste de la planète?
Comme on absorbe, sans toujours s’opposer, de plus en plus de bureaucratie pour satisfaire notamment les normes environnementales. Aussi noble soit cette cause, que nous endossons, ne peut-on pas la servir avec un souci, justement, de réduire au minimum la paperasse et les efforts?
Comme on a subi l’annonce de l’ouverture des commerces le 2 janvier. Vous prononcerez-vous devant l’intention gouvernementale concernant l’ouverture le 1er juillet?
Reprendre son destin en main, c’est d’abord remplir le sondage du mois. Puis c’est être au Congrès des décideurs le 15 mars. Une seule journée pour orienter votre année au complet. Et la nôtre!