Prôner le changement, adopter des stratégies à contre-courant, s’entourer de fortes personnalités… Grâce à son style de management à part, le président des États-Unis est devenu une icône politique. Il peut être judicieux de s’en inspirer, dans nos commerces, dans nos industries, dans notre association.
Mon blogue, pendant six semaines, aborde les leçons que nous, managers, pouvons apprendre du président Barack Obama.
Source : http://www.journaldunet.com/
Partie 3: Garder son sang-froid
Barack Obama sait que lorsque le temps est compté, il faut aller de l’avant coûte que coûte. Mais pour tenir la distance, il sait faire des pauses méritées.
Régler les problèmes et laisser tomber les remontrances
Après l’échec aux primaires dans le Texas, Obama a réagi avec calme et professionnalisme. Il n’y a pas eu de réprimandes contre son équipe de campagne, simplement une discussion sans heurts sur les dysfonctionnements et les moyens d’y remédier. « Ce qui importe, c’est la manière dont vous gérez vos erreurs, qu’il s’agisse d’un contrat perdu, de l’abandon d’un nouveau produit ou de la manœuvre d’un concurrent que vous n’avez pas vue venir », préconisent Barry Libert et Rick Faulk. Lorsque l’objectif se rapproche, perdre du temps à chercher les responsables d’erreurs commises est une perte de temps. Il sera bien temps de faire un bilan une fois le dossier bouclé ou le prospect convaincu.
Les patrons doivent eux aussi apprendre à garder leur sang-froid dans les périodes difficiles. « Des structures saines, des plans d’urgence directement applicables sont certes nécessaires, mais un mental fort est indispensable », selon Barry Libert et Rick Faulk.
Par ailleurs, de même qu’Obama a su emporter les indécis en se comportant en présidentiable, les patrons peuvent convaincre leurs partenaires par une attitude posée et rationnelle, par un comportement d’homme d’État. Cela ne doit pas empêcher, bien sûr, de prendre dans le même temps toutes les mesures qui leur permettront de devancer leurs concurrents.