À moins de vendre des sandales de fourrure imperméable, la pluie et le temps gris et plutôt frais n’ont pu générer de records de ventes estivales dans le commerce de détail. Ceux qui ont vu à développer une clientèle professionnelle d’entrepreneurs généraux et de comptes institutionnels s’en sont sans doute mieux sortis que les autres en raison des chantiers et travaux publics qui jalonnent nos rues.
Les meilleurs de la classe, selon le dernier sondage du Retail Council of Canada, ont accru leurs ventes au détail de 5,3 % alors que les pires ont essuyé un déclin de l’ordre de 9 %.
Si la météo mérite en effet le titre d’actrice de soutien dans cette mauvaise comédie qu’est la récession, c’est le manque d’assurance dans leur emploi ou dans le revenu familial qui semble avoir joué le rôle principal dans le choix des consommateurs de réduire le nombre de leurs visites dans les magasins.
En revanche, selon les témoignages reçus, les clients qui se déplacent achètent, et ils le font sans trop rechigner sur les prix.
Quand le volume n’est pas au rendez-vous, il reste à miser sur une bonne gestion des inventaires. Tout tenter pour ne pas redémarrer la saison prochaine avec des invendus semble le mot d’ordre.
De toute façon, le théâtre d’été a toujours été plus léger; respectons sa nature, en attendant les plus gros chantiers… et la stabilisation des USA.