Bien sûr, et c’est de bonne guerre, l’AQMAT est plus que jamais tournée vers l’avenir. Des pas de géant ont été accomplis depuis deux ans pour en faire une organisation plus moderne, à l’affût des tendances technologiques de communication avec les membres comme avec celle des marchés, branchée à parts égales sur les réalités locales, nationales et mondiales.
Cela ne doit pas empêcher l’AQMAT d’être aussi à l’écoute de son passé, de son histoire, si peu banale. C’est ce patrimoine qui guide encore nos actions. L’adage qui veut que « si tu veux la paix, prépare la guerre » est d’autant plus pertinent pour nous que l’organisme se bat en permanence pour favoriser une amélioration des conditions dans lesquelles l’industrie de la rénovation, des matériaux et de la quincaillerie exerce ses activités et s’accomplit.
Née en 1940, en pleine Seconde Guerre mondiale, elle a dû faire ses premiers pas sur la trame d’une crise économique. Les marchands de bois de Montréal qui se sont alors regroupés en association sentaient le besoin d’avoir une force de frappe pour réussir à réaliser de meilleures affaires malgré le contexte difficile. Il ne s’agissait pas de partir en guerre contre qui que ce soit, mais plutôt de se donner de nouvelles armes pour mieux affronter l’adversité.
Aujourd’hui, sept décennies plus tard, la réalité socio-économique du Québec et les défis de la mondialisation ne sont pas étrangers à cette volonté des administrateurs et de la direction de l’AQMAT de s’engager corps et âme dans une guerre de tranchées qui, disons-le, oblige sans cesse à renouveler les outils, les moyens et les efforts pour garantir une industrie forte et ordonnée.
Prises à bras-le-corps, plusieurs barrières tombent, de plus en plus de portes s’ouvrent en faveur d’une meilleure reconnaissance de l’AQMAT auprès des classes politiques et économiques. La célébration du soixante-dixième, lors d’un grand gala embrassant l’histoire et le futur, le 13 mars prochain à Bécancour, sera donc une occasion privilégiée de faire valoir la persévérance de ceux et celles qui ont tenu le fort depuis les débuts… et la vision de leur relève!
Sortira-t-on de l’événement avec les honneurs de la guerre? L’histoire le dira.