Des vingt tables à vendre il y a quelques semaines, il n’en reste plus que deux disponibles. Le Gala 70e anniversaire de l’AQMAT se pointe comme Usain Bolt : fier, rapide, élégant et doré.
La période préparatoire est effervescente avec la recherche des familles marchandes qui ont marqué les décennies d’une génération à l’autre, des pionniers de la formule des groupes d’achats si répandue aujourd’hui, des fabricants dont les produits ont su évoluer malgré les goûts changeants et les technologies innovantes. Ceux qui sont toujours là ne doivent pas nous empêcher de nous rappeler les grands disparus : Le Castor Bricoleur, Pascal, Brico, Goineau-Bousquet, Dismat, etc. L’apport de tout un chacun sera souligné au banquet du 16 mai et dans le magazine Quart de Rond qui suivra.
Le travail de mémoire est encore plus nécessaire à ce moment de notre vie associative où notre destin semble prendre un tournant sous l’effet de la pression écologique, de la recherche de gains en productivité, d’une plus grande rareté du temps disponible, des exigences accrues du personnel et des consommateurs.
Car depuis la Deuxième Guerre mondiale qui sévissait au moment de la création du Club des marchands de bois de Montréal, jusqu’aux perturbations financières, politiques et économiques d’aujourd’hui qui viennent compliquer la gestion quotidienne des entreprises et des organisations gravitant dans le milieu, des commerçants et des inventeurs ont toujours fini par manœuvrer. Certains ont vieilli et ne semblent pas vouloir mourir, d’autres ont ressuscité sous d’autres peaux.
Avec le recul, on peut relativiser les défis modernes. Nous revivons toujours un scénario semblable. Que le décor change, et alors il ressort que l’expérience des Anciens, la sagesse des leçons tirées sauront, mieux que tout, nous permettre de négocier les apparents enjeux d’aujourd’hui…
C’est donc dans un esprit d’hommage et de renouveau que les murs de l’Auberge Godefroy vibreront le 16 mai prochain, avec, pour témoin privilégiée, la vice-première ministre du Québec.