On nous a d’abord promis une société de loisir, puis un monde sans papier.
Ni l’un ni l’autre ne sont à l’horizon.
Ceux et celles qui travaillent, travaillent tout le temps. Les documents électroniques, comme ce blog, n’ont rien remplacé. Bien qu’invisibles, ils sont venus s’ajouter à la pile.
L’AQMAT garde le cap et l’attaque sur la question des fériés, pas assez nombreux au goût de nos chefs d’entreprise et de leur personnel. Elle fait cependant de la cause de la bureaucratie, des règlements et de la paperasse en général son nouveau cheval de bataille principal.
Ainsi en ont décidé les membres réunis en assemblée générale, le 19 avril, à Boucherville.
Concours de circonstance, le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) vient de créer un comité pour alimenter le groupe de travail sur la simplification réglementaire et administrative que le gouvernement du Québec vient de confier à l’ancien ministre Michel Audet. Le CQCD vient aussi de conduire un sondage auprès de l’ensemble de ses membres.
En réalité, ce n’est pas un concours de circonstance. Votre serviteur siège au dit comité. Tout arrive pour quelque chose…
Lorsque l’AQMAT vous a sondé, vous avez été nettement majoritaires à pourfendre la bureaucratie. Au ban des accusés: la multiplication des normes en sécurité pour votre personnel et en santé pour vos clients, la protection de l’environnement et des droits de la personne, sans oublier l’accroissement des formulaires électroniques et de la réglementation municipale.
Le pire est même à venir quand on lit la prescription pour les détaillants inhérente à la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (Loi C-36) qui entre en vigueur en décembre,le nouveau Régime volontaire d’épargne-retraite annoncé dans le dernier budget provincial, ou encore le règlement prévu pour bientôt, d’ici quelques semaines, augmentant la responsabilité des entreprises par rapport à la collecte sélective des contenants, emballages et imprimés, des huiles et des peintures.
Vraiment, on s’éloigne de la simplicité et des loisirs. Si on laisse faire les bureaucrates.
Exprimer notre opposition de principe ne donnerait rien. D’où l’intérêt que l’AQMAT participe aux travaux du CQCD qui entend déposer des solutions concrètes.
Tout est dit. En ajouter serait gaspiller votre temps et mon clavier, action déplacée pour un blog dénonçant l’excès de bla bla. Et de toute façon, société de loisir ou pas, le jour de mon anniversaire, je quitte le bureau immédiatement!